...est plus souvent qu'autrement de l'information biaisée, de l'information à laquelle on accorde trop d'importance.
Prenons comme exemple aujourd'hui. Ce qui fait la UNE de l'actualité internationale, c'est l'enlèvement des deux journalistes francais, les deux attentats en Israël et l'autre à Moscou... dans l'ordre où le désordre. Nos clowns de qui je parlais dans le précédent billet, utiliseront comme d'habitude les mots les plus "émotifs" possible, pour décrirent les "évènements". Mais ne cherchez rien sur les exactions américaines qui se poursuivent en Irak et en Afghanistan(1). Vous n'aurez rien parce que les médias, eux non plus n'ont rien. L'information est ligotée. Et comme d'habitude, ces "vendeurs de nouvelles" passeront donc le temps avec les niaiseries et "experts" habituels...
Pourtant aujourd'hui toujours, j'ai entendu une information à la radio de Radio-Canada qui disait qu'en Afghanistan, vingts militants(???) avaient été tués par des bombardements de l'armée américaine, ainsi que dix civils. J'ai aussi entendu que des milliers de civils étaient morts(mais on ne sait pas le nombre exact...) depuis que les américains avaient commencé leur démonstration sur les bienfaits de la démocratie dans ce pays.
Dans la même veine, aucuns médias dans le monde ne connait le décompte des civils Irakiens qui ont sacrifiés leurs vies, pour que certains actionnaires se sentent plus à l'aise financièrement... AUCUN !!!
(1) Curieusement, ces nouvelles sont introuvables sur Google Actualité pour le moment... !!! ???
¶ 6:00 p.m.
La rentrée des clowns...
J'ai eu un peu de temps hier pour regarder les bulletins de nouvelles de TQS et de TVA. Évidemment que ces deux médias n'ayant rien de plus consistant que quiconque à présenter du coté de l'information, ils tentent de nous "vendre" leurs vedettes...
Pierre Bruneau et Claude Charron pour TVA, et Jean-Luc Mongrain pour TQS !!!
Pour ma part, je pense sincèrement que les gens çi-haut mentionnés sont des véritables clowns... de l'information. Comme celle-ci n'existe plus vraiment dans les médias traditionnels, ces derniers tentent de nous refiler un genre d'info-spectacle où les vedettes ne sont pas les manchettes du jour, mais les "acteurs" qui les présentent. Et on nous présente ça comme étant de l'information...
À TQS, le gros débat était la tenue vestimentaire des jeunes filles qui fréquentent les polyvalentes. Mongrain a fait semblant d'être troublé par la situation, il a parlé à des experts(sic)... mais n'a pas dit un mot sur la publicité qui ne cesse de pousser les consommateurs, jeunes où vieux, à acheter toutes sortes de cochonneries. Bien sûr qu'il faut protéger les annonceurs. Une grosse partie de son bulletin de nouvelle était consacré à ce sujet, c'était franchement très intéressant... tellement, que tu te demande pourquoi le clown ne fait pas le festival "Juste pour rire".
À TVA, Claude Charron, l'ex-ministre qui ne se pouvait plus de ne pas possèder un veston de chez Eaton, celui qui se prend pour l'autorité suprème dans ses commentaires sur l'actualité, recevait en exclusivité(encore sic), quelqu'un ! C'était tellement intéressant... l'émotion était à son comble... las d'ennui, j'ai fermé la télé !
Vous voulez savoir ce qui me turlupine avec toutes ces "vedettes médiatiques" ? Ils font tous semblant que l'information qu'ils nous livrent est de la vraie information, alors que ce n'est que de la merde. Et quand ces "vedettes" font semblant d'être très sérieux pour nous la présenter, ça fait chier !
¶ 12:01 a.m.
lundi, août 30, 2004
Pas de répit pour le fumiste !
Il faut bien que je donne mon avis sur la saga Landry, considérant que ce rhétoricien périmé a décidé de continuer de nuire à la cause de l'indépendance du Québec. Je dis bien nuire, car avec leurs chicanes internes, les péquistes n'auront pas le temps de préparer une stratégie qui leur feraient gagner un éventuel référendum. Ils risquent même de rester dans l'opposition lors des prochaines élections, si l'égo de certains de ces fumistes continue de prendre le dessus comme on le voit présentement.
Et malgré sa sortie de vendredi, ce n'est pas avec Pauline Marois que les choses vont s'améliorer. Elle n'est pas capable de regarder les gens dans les yeux quand elle répond aux questions, ce qui suscite chez moi, une inévitable méfiance. On dit qu'elle s'est tiré dans le pied en faisant cette "sortie" vendredi matin et si c'est le cas, c'est tant mieux ! C'est de nouvelles idées que ce parti a besoin, pas d'une greluche qui veut faire l'histoire. Je répète que je ne fais aucune confiance aux gens qui ne sont pas capables de vous regarder dans les yeux, ils sont inévitablement louches...
Ça fait longtemps que je ne crois plus les beaux discours péquistes. Durant leur masturbation collective de cette fin de semaine, ils voteront plusieurs résolutions... qui seront inutiles s'ils ne reprennent pas le pouvoir. Présentement, ils s'imaginent que la mauvaise administration du gouvernement de mouton insignifiant leur ouvrira toute grande les portes du pouvoir. C'est vraiment rêver en couleur. Quand on sait dans quel état est la démocratie, on ne peut jurer de rien. Les libéraux de l'insignifiant ont encore trois ans pour "acheter" leurs ré-élections. Et je ne pense pas qu'ils vont se priver de "saupoudrage" pour arriver à leurs fins.
Quand Landry radote qu'il veut rester pour diriger un pays indépendant, je ne peux m'empêcher de penser qu'il souhaite être là pour longtemps, et qu'il s'intéresse beaucoup plus à sa propre personne qu'à la future patrie. Mais ce pays qu'il fait semblant de vouloir, ne le deviendra pas parce que les prochaines années au P.Q., ne seront que magouilles internes pour lui voler son poste. Ils sont quelques uns à vouloir devenir calife à la place du calife, mais malheureusement aucune nouvelle figures, que des crétins dépassés.
Ce dimanche, les militants de Notre-Dame-de-Grâce se sont tenus debout, ils ont demandés une course au leadership, mais leur proposition a été rejetée. Un militant de ce comté a vu juste: "Marc Brière (...) était d'avis que, sans course au leadership, le mandat de M. Landry se transformerait en longue agonie à la tête du PQ." C'est tout à fait comme ça que les choses se passeront dans ce parti au cours des prochaines années. Et après ça, on nous dira que les hauts dirigeants de ce parti veulent la souveraineté. Et Landry a réagit au rejet de cette proposition en disant que "L'analyse du résultat est simple. Le défi est refoulé à la marginalité." Il pourra minimiser la rebellion tant qu'il voudra, la réalité l'a déja rattrapé. Ceux qui veulent son poste ne font que commencer les grenouillages.
Le Québec assis à la table des nations comme disait le cuistre ? C'est pas demain la veille !
Et Landry, tout content de ces appuis, n'a pu s'empêcher de pavoiser: "La gauche articulée, pas ceux qui rêvent de la gauche, mais ceux qui vivent la gauche et qui veulent qu'elle soit au pouvoir, sont avec nous", a résumé M. Landry." Ça me fait bien rire quand j'entend ce trou-du-cul parler de la gauche. Pour ceux qui ne se rappellerait pas quel genre de gouvernement était le P.Q. avant l'arrivé du mouton insignifiant, il y a André A. Lafrance sur le Matinternet qui nous rafraîchi la mémoire dans sa chronique de la fin de semaine...
Je rajouterais, ce parti qu'on n'a pas vu quand les crétins de Chrétien ont voté la loi sur la clarté référendaire, ce parti qui ne s'est contenté que d'effet d'annonce en ce qui concerne la lutte à la pauvreté, ce parti qui aurait agi à peu près comme le gouvernement actuel, s'il avait été reporté au pouvoir.
Non merci, le P.Q. ne me bernera plus !
¶ 8:00 a.m.
samedi, août 28, 2004
Quand la publicité rend idiot...
On se demande comment il se fait que les américains vont probablement ré-élirent le clown Bush à l'élection présidentielle de novembre. La propagande déguisée en publicité, y sera sûrement pour quelque chose...
Un mensonge répété mille fois devient une vérite, disait un dictateur tristement célèbre. Certains l'ont très bien compris aux États-Unis !!!
¶ 3:34 p.m.
vendredi, août 27, 2004
Dans le monde des salauds...
J'ai déja mentionné dans ce journal, la douteuse honnêteté de la Fondation Scorpion à Québec, supposée venir en aide aux jeunes victimes de prostitution juvénile. À ce moment là, la présidente de cette fondation demandait de l'argent en promettant des reçus d'impôt, ce qu'elle ne pouvait pas faire, étant donné que la loi ne l'y autorisait pas. Douteuse honnêteté ?
Cette fondation n'est pas la seule à "putasser" avec le dossier de la prostitution juvenile. Il y aura bientôt des élections partielles dans la même région...
"L'ADQ a de nouveau réclamé la nomination d'un enquêteur indépendant dans le dossier de la prostitution juvénile à Québec, même si M. Dumont a été incapable d'apporter un seul fait nouveau qui aurait pu justifier une telle nomination."
J'ai toujours pensé que Dumont était un vulgaire opportuniste, il le prouve encore une fois. C'est aussi dégueulasse de se faire du capital politique avec une cause que de partir avec la caisse, ne trouvez-vous pas ?
¶ 10:06 a.m.
mercredi, août 25, 2004
Nouvelle philosophie sportive ???
Denis Coderre, ça vous dit quelque chose ? Oui oui l'ex pitt-bull du gouvernement Chrétien. Vous savez celui qui a trempé jusqu'au cou dans le scandale des commandites, mais qui s'en finalement très bien tiré. Comme vous pouvez le constater, il n'a pas perdu le goût de déconner. Il s'est prononcé sur les problèmes que vivent les athlètes canadiens au jeux olympique. Vous aurez deviné que les caractères gras sont de moi...
"Il faut arrêter de prendre le sport comme un loisir(...)" C't'une business stie !
"Il faut arrêter de dire que les médailles, ce n'est pas important, a-t-il martelé. Les médailles, c'est aussi important. Quand on s'en va là (aux Jeux), on ne s'en va pas là comme touristes, on s'en va là pour gagner et bien performer.(...)" Ça prend des "winners" s'tie. Ça va faire le niaisage !!!
"Et ceux qui performent, il faut leur donner les outils pour le faire." Les ceusses qui performent pas ? Qu'ils mangent de la marde !
"Si les politiciens veulent aller prendre des photos avec les athlètes quand ils gagnent une médaille, il faut qu'ils le méritent." Pour ce genre de photo, ça prend des athlètes avec des médailles au cou. Un trou de cul sur la photo, c'est suffisant. S'tu clair s'tie !
P.S. C'est qui le colon qui disait que l'important n'était pas de gagner mais de participer ?
¶ 7:30 p.m.
mardi, août 24, 2004
Pensée à retenir...
« L’ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses ; c’est ainsi que l’on grimpe dans la même posture que l’on rampe. » (Jonathan Swift)
Stéphane Venne a un jour écrit une chanson dont les paroles avaient un certain sens... dans ce temps là ! Je parle ici de la chanson "C'est le début d'un temps nouveau". Le cacadémie de Julie aidant, nous entendons de plus en plus cette chanson jouer à la radio. Pour ma part, chaque fois que je l'entend, je ne peux m'empêcher de grogner. C'est quoi ça le début d'un temps nouveau ?
C'est le début d'un temps nouveau...
Mais pour nos enfants, ce n'est pas un cadeau.
C'est le début d'un temps nouveau...
Nous sommes tous devenus des robots.
C'est le début d'un temps nouveau...
Maintenant l'information nous rend tous idiots.
C'est le début d'un temps nouveau...
Mais on se fait encore fourrer par les libéraux.
C'est le début d'un temps nouveau...
Nos dirigeants gaspillent toujours notre argent comme de l'eau.
C'est le début d'un temps nouveau...
Les patrons rêvent de devenir des Péladeau.
C'est le début d'un temps nouveau...
Les Wall-Marde mettent des commerçants su'l dos.
C'est le début d'un temps nouveau...
Les cravatés ont toujours le nez bien haut.
C'est le début d'un temps nouveau...
On va bientôt, merci ALENA, donner notre eau.
C'est le début d'un temps nouveau...
Les cacadémiciens sont nos nouveaux h(z)éros.
C'est le début d'un temps nouveau...
On l'entend très souvent à la radio.
C'est le début d'un temps nouveau...
Mais on l'a manqué, le nouveau jour s'est levé trop tôt !
¶ 9:00 a.m.
lundi, août 23, 2004
Pleurnichage olympien...
À peu près toute la confrérie de journalistes et commentateurs s'accordent pour "pleurer" sur la faible récolte de médailles des athlètes Canadiens à Athenes. Et ça pleure... et ça désespère... et ça suppute les chances... et ça fait des prédictions... et ça met de la pression... et j'ai hâte que ça finisse !
On est en plein drame national. À tous les jours, les journalistes soupèsent les chances de médailles... du lendemain. Et évidemment, comme les athlètes ne sont pas des machines programmables, ils ne répondent pas toujours aux "espoirs". Et c'est là que ça pleure. Le plus drôle, c'est de voir la face de carème de certains commentateurs, quand leurs attentes ne sont pas comblés. C'en est désolant. On dirait que ces imbéciles ne se rendent pas compte combien il est difficile d'atteindre le sommet, à des jeux où la tricherie est la principale marque de commerce.
Non mais ce serait vachement sympa, s'ils mettaient autant de pression sur leurs confrères et leurs patrons pour nous livrer des bulletins d'information de qualité, dénués de mensonge !
¶ 9:15 a.m.
dimanche, août 22, 2004
Qui dit vrai ?
Durant toute la semaine, nous avons eu droit à toutes sortes d'informations contradictoires à propos de l'Irak. Mais comme toutes ces informations sont pour la plupart biaisées, on ne sait pas ce qu'il s'y passe vraiment. À moins que...
"Bagdad : la guerre est une supercherie. Je ne parle pas des armes de destruction massive qui n'existaient pas. Ni des liens entre Saddam Hussein et al-Qaida qui n'existaient pas. Ni de tous les autres mensonges qui nous ont fait partir en guerre. Je parle des nouveaux mensonges."
"La plus grande partie de l'Irak a échappé au contrôle du gouvernement fantoche des États-Unis à Bagdad mais nous n'en sommes pas informés."
"La vie en Irak ces dernières semaines est une expérience aussi bizarre que dangereuse. Je descends à Najaf en voiture. La Route 8 est l'une des pires d'Irak. On y assassine les Occidentaux. Elle est jonchée de véhicules de police et de camions américains calcinés. Tous les postes de police sur 112 kilomètres ont été abandonnés. Et pourtant, quelques heures plus tard, je suis assis dans ma chambre à Bagdad et je regarde Tony Blair, souriant, à la Chambre des Communes, comme s'il était le héros d'une joute oratoire scolaire."
"Le "gouvernement" nommé par les Américains ne contrôle que quelques secteurs de Bagdad - et même là ses ministres et ses fonctionnaires sautent avec leurs voitures et sont assassinés."
"Régulièrement, sur les grands axes hors de la ville, les soldats US hurlent contre les automobilistes et ouvrent le feu au moindre soupçon."
Je ne sais pas si les journalistes auront le droit de se présenter à cette réception. Sans doute que non. Il y a deux scandales dans cette nouvelle, la nouvelle elle même et le fait qu'on la sorte à un moment où la majorité des gens s'informent moins, la fin de semaine !
Car cette semaine nous entendrons beaucoup plus parler de la faible récolte de médailles des athlètes Canadiens à Athènes, que de cette réception !
Il est de plus en plus évident que l'information transmise par nos médias traditionnels nous rend de plus en plus ignorants. Par le biais de L'Autre Portail, j'ai trouvé ces quelques réflexions que je vous partage parce que je les trouves très pertinentes. Le texte complet, est ici, le titre: La liberté de la presse et mon hamster à moi.
"L’information est devenue un produit comme un autre. Un journaliste dispose d’à peine plus de pouvoir sur l’information qu’une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son employeur."(Serge Halimi)
"Le ridicule de la chose atteint son comble lorsque RSF défend les médias monopolistiques et ouvertement putschistes du Venezuela - sous prétexte que Chavez aurait froncé des sourcils à l’encontre de ceux qui ont tout fait pour éliminer un président démocratiquement élu et respectueux de la constitution de son pays. Encore plus ridicule lorsque le même RSF s’abstient (refuse) de défendre les seuls journalistes en prison au Venezuela (emprisonnés par des forces antichavistes), à savoir ceux des médias communautaires... Mais il est vrai que ces derniers n’étaient pas au service de "la presse"... Ils n’étaient au service que de l’information. Nuance."
"En réalité, la liberté de la presse n’est que la liberté des propriétaires des moyens de communication. Je ne suis pas convaincu que nos intérêts respectifs soient partagés."
"J’affirme que sans Internet, et la pression forcément exercée par la base qui veut savoir, comprendre, la "presse" (celle qui s’admire et se congratule tant) n’aurait pas bougé le petit doigt... Et oui, c’est la "démocratie" de l’Internet qui a - un peu - sauvé notre droit à l’information."
"C’est pourtant simple : le contrôle de facto de l’information par une minorité n’a rien à voir avec la démocratie."
"La liberté de la presse ne garantit aucunement la démocratie. La presse ne fait au mieux que refléter l’état de la démocratie. Il arrive même que la presse soit le principal prédateur de la démocratie. L’histoire du Chili, du Nicaragua et (presque) du Venezuela nous le montre."
"les Cubains, par exemple, qui lisent Granma et reçoivent AUSSI une vingtaine de radios états-uniennes ont plus de possibilités de s’informer qu’on voudrait nous faire croire. On peut d’ailleurs constater tous les jours que les Cubains sont globalement mieux informés que le quidam moyen de nos propres contrées... Oh doux paradoxe des temps modernes où le premier venu d’une "dictature féroce" du tiers-monde connaît mieux la marche du monde que le premier parvenu du Texas."
"Oh autre doux paradoxe des temps modernes : la presse "contrôlée" d’une "dictature féroce" du tiers-monde ne dit pas tout mais ne ment pas, tandis que la presse "libre" de chez nous dit tout et n’importe quoi et ment assez souvent..."
"Si s’informer est un droit pour tout citoyen, alors informer est un "devoir" pour la presse, pas une "liberté"."
¶ 6:00 p.m.
Un mouton bien obéissant...
Aujourd'hui, la "pensée du jour" appartient au plus insignifiant des moutons. Depuis que son parti a pris la tête du gouvernement Québécois, ce qu'on entend le plus souvent, c'est que ce gouvernement n'a pas d'argent...
De cette façon, il nous prévient que son travail de démolition se poursuivra... et nous dit qui sera "coupé". Pas clairement je l'avoue. Mais ne pensez pas que les programmes gouvernementaux qui seront sacrifiés seront ceux qui engraissent les plus riches. On n'a qu'à voir les millions qui ont été donnés au Mont-Tremblant...
Avez-vous remarqué comment est devenu normal le fait que dans tous les chantiers où sont impliqués les gouvernements, il y a dépassement des coûts ? Aujourd'hui dans le cas du prolongement du métro à Laval, on apprend que des firmes de consultants ont doublé leurs honoraires juste en changeant de méthode de calcul...
(Canoë) "Entre janvier 2002 et août 2003, la direction de l'AMT a toutefois décidé de rémunérer les services de ses consultants à l'heure, plutôt qu'en fonction du degré d'avancement des travaux, ce qui a eu pour effet d'accélérer le paiement des honoraires et de vider le budget prévu pour les services professionnels pour l'ensemble du projet."
M.P.: Le problème avec cette méthode de calcul, c'est que le contribuable est complètement assuré... de se faire fourrer une fois de plus...
(Canoë) "Lorsque le robinet a été coupé par l'AMT, sur ordre de Québec, en août 2003, l'agence gouvernementale responsable du projet avait déjà versé aux six firmes de consultants plus de 95 pour cent de leurs honoraires alors que le projet n'était encore avancé qu'à 20 pour cent, environ."
Notre mouton le plus insignifiant est bien déterminé à remplir les missions qu'on lui a confié, appauvrir le Québec... et remplir les poches de ses amis. Ce que je dis là est tout ce qu'il y a de plus démagogique mais comment penser autrement quand on voit que ce gouvernement ne lève pas le petit doigt pour mettre un frein à ces épouvantables gaspillages ? Ce gouvernement est dirigé par une poignée de conseillers tous plus serviles les uns que les autres. Les ministres que le mouton a nommés, ne sont que des pantins, ils ne servent à rien ils obéissent, un point c'est tout. Rappellons-nous Kanesatake. C'est là une réalité que les médias taisent, mais c'est quand même la réalité.
Et pour bien garder le moral, on n'a qu'à se rappeler que c'est exactement la même chose avec à peu près tous les gouvernements, qu'ils soient nationaux, provinciaux ou municipaux. Et pour que ces gaspillages ne fassent pas la "UNE" trop longtemps, on peut encore une fois, se fier sur les propriétaires des médias qui ne demandent pas mieux que de rendre service(sic).
Chaque fois que je lis où entend une information provenant de ce coin du monde, je ne peux m'empêcher de penser que cette information est contrôlée. Si les journalistes ne peuvent plus se rendre sur le terrain, à quoi servent-ils ?
Ça doit être épouvantable les crimes de guerre qui sont commis là-bas. Je ne m'y fais pas, ça me scandalise toujours autant !
¶ 9:10 a.m.
mardi, août 17, 2004
Je l'ai rencontré...
Bonjour chers lecteurs !
La semaine dernière, j'étais à Québec où avait lieu un salon des métiers d'arts. Et comme c'est souvent le cas dans ces salons, nous avons eu droit à la visite d'une personnalité célèbre(sic). Et le "célèbre" était cette fois Bernard Landry, accompagné de sa nouvelle "douce" !!!
Quelle chance !
Quand j'ai su que ce triste sir viendrait nous visiter, je n'ai pas trouvé que c'était une très bonne nouvelle. Vous savez que je n'aime pas ce rhétoricien périmé et il n'était pas question que je m'abaisse à lui serrer la main. Je suis sauvage et je m'assume...
Comme par hasard, le premier kiosque que les deux toutereaux ont visité, c'était le mien. "Visiter" est ici un bien grand mot, ils n'ont rien vus, trop occupés qu'ils étaient à bien paraître devant les caméras. Quand j'ai aperçu le rhétoricien périmé, j'étais avec une cliente qui, n'aimant pas les caméras, a disparu. Je me suis donc retourné vers la douce à Bernard sans me soucier de lui et je lui ai dit: Nous avons des belles bagues ici pour les "belles dames". Elle s'est retournée vers moi et m'a regardé avec des yeux remplis de haine. Elle n'a vraiment pas aimé que je dérange le scénario. J'ai conclu dans cette fraction de seconde que "madame" se sentait très bien dans son rôle de "deuxième dame" du Québec".
Bernard qui la suivait, aurait bien aimé que je lui serre la main... pour les caméras. Après ma tentative de vente ratée auprès de sa dame, je l'ai regardé dans les yeux, il a fait un petit mouvement de l'épaule mais voyant que je ne "répondais" pas, il n'a pas levé sa main, n'a pas perdu son sourire niais, et a continué son chemin.
Pourquoi je vous raconte ça ?
Parce que je me suis fait la promesse de ne pas serrer la main des politiciens que je trouve pourris. Et je pense que Landry est un de ceux-là. Si je lui avais serré la main, je me serais senti hypocrite et de ça, il n'en était pas question. Quand j'écris que ce triste sir devrait laisser sa place, qu'il est un rhétoricien périmé, je le pense sincèrement. Et avant de lui serrer la main, j'aimerais pouvoir le lui dire. C'est tout !
Et quand c'est l'été, j'ai souvent à travailler à l'extérieur de Montréal, ce qui fait que je ne peux écrire dans ce journal. Je viens tout juste de terminer l'exposition agricole de St-Hyacinthe et demain je m'en vais à Québec pour un salon des métiers d'art.
Quand je suis à l'extérieur, j'utilise toujours le Journal à Pédalo gentiment(sic) surnommé par moi... "La Poubelle de Montréal" pour m'informer. Et à la lumière des "Unes" que j'ai vu dans les dernières semaines, la fermeture du journal Allo Police n'affectera pas trop ceux qui se délectent des conneries qu'on retrouve dans ces journaux. Autrement dit, "La Poubelle de Montréal" remplace très très bien cette feuille de choux.
Les dirigeants du journal La Presse ont bien choisi leur moment pour sortir la nouvelle sur les "crosses" qu'André Ouellet a fait lorsqu'il était président de la société des postes. En pleine vacance de la construction... et un samedi !!!
J'aimerais vraiment avoir le temps d'écrire plus souvent...
¶ 10:57 a.m.
Bienvenue chez M.PITOU
Ici, vous êtes chez vous à la condition de connaître la définition du mot respect ! Vous pouvez ne pas être d'accord avec moi. Si vous avez des arguments solides, je pourrais changer d'idée... pourquoi pas ! Si vous pompez trop, calmez vous un peu et revenez.
Prénom: Guy Nom: Vandal Age: 46 ans Sexe: Devinez...
Scolarité: Perdu un peu de temps à l'UQAM en science politique.
Profession: Je pratique ce que l'on pourrait nommer; vendeur à la pige.
Ce n'est pas ce que j'aime le plus, mais c'est ce qui me permet de gagner ma vie.
Et comme je n'ai pas encore appris à me mettre à genoux devant un patron,
je suis chanceux d'avoir ce talent. Depuis janvier 2004, j'enseigne la vente, à des jeunes de préférence, par le biais d'une campagne de financement. Expérience de travail: Un livre ne serait pas suffisant mais...
disons que j'ai connu plus d'une centaine d'employeurs !
Selon moi, ce n'est pas de l'instabilité. C'est plutôt le fait que je ne respecte pas
ceux qui ne me respectent pas et que je ne suis pas hypocrite ni diplomate.
De plus je n'aime pas plafonner. Je travaille au même endroit depuis janvier 2004, un record dans mon cas ! Pourquoi ce carnet ?Pour me défouler et apprendre à écrire. Pourquoi ce "Curriculum PITOU" ?J'ai pensé que les lecteurs voudraient
peut-être savoir qui est le "chien" qui se cache derrière M.PITOU.
Première expérience avec un parti politique: Réal Caouette et le Crédit Social... j'avais 12 ans ! Si je gagnais à la loto: Je tenterais de mettre sur pied un média
qui agit pour améliorer le sort de la population. Je rêve: Que je n'écris pas pour rien. Appartenance politique: Alloiste... un obscur groupuscule comprenant deux membres... bénévoles ! Ambition politique: Se débarrasser pacifiquement
de tous les politiciens et les remplacer par une vraie démocratie grâce à internet. Pourquoi le nom de M.PITOU ?J'écrivais des horoscopes humoristiques
avec ce pseudonyme il y a quelques années dans le journal étudiant
du CEGEP St-Laurent. C'est parce que je connaissais celle qui était
rédactrice en chef et non à cause de mon charme que j'ai eu le poste... évidemment !
J'ai aussi sévi avec ce pseudonyme, sur un site, Pssst, où je ne me suis
pas fait que des amis et qui est mort maintenant.
