Qu'on se le dise !

jeudi, décembre 29, 2005
  De retour l'an prochain...
Je pars aujourd'hui pour un court séjour dans ma ville natale. Je serai de retour le 2 ou le 3...

J'en profite pour vous souhaiter une très bonne année 2006.

Et collectivement, je nous souhaite de nous ouvrir les yeux encore plus grand...

À l'année prochaine !
 
mercredi, décembre 28, 2005
  Piège à con pour électeurs désinformés !
J'essaie de comprendre comment le Bloc est devenu si populaire au Québec. La seule explication possible à mon avis, c'est l'état lamentable de la démocratie.

Bah, y'a aussi l'information biaisée qui pourrait être une explication. Quand les seules analyses politiques sont basées sur des sondages... manipulés, c'est pas demain la veille que le citoyen pourra exercer son esprit critique. Assez pour ne jamais voir le non-sens de la nouvelle suivante...

Peut-être est-ce parce qu’il ne sera jamais appelé à dépenser lui-même tout cet argent. Peut-être y a-t-il une autre explication. Toujours est-il qu’à la mi-campagne, le Bloc québécois est le parti dont la liste des « promesses » serait la plus onéreuse pour le Trésor public fédéral.

Le leader du Bloc a crié beaucoup quand la valse des milliards pré-électoral de Martin s'est emballée. Après coup, on s'aperçoit que le Bloc serait encore plus dispendieux. Et le pire, c'est qu'il peut promettre n'importe quoi puisqu'il ne sera jamais le gouvernement. Et ils seront une majorité de Québécois à ré-élire ces faux défenseurs des intérêts du Québec.

Un méchant cul-de-sac !
 
mardi, décembre 27, 2005
  Juste le goût de dire bonjour...
J'aurais le goût d'écrire quelque chose, n'importe quoi... juste pour vous dire que j'aime ça écrire.

J'adore ça.

Et parfois, comme maintenant par exemple, ça ne me tente pas de savoir ce qu'il y a dans l'actualité. Ont-ils annoncé une "fin du monde" à quelque part ? Je m'en criss, qu'ils la fassent sans moi !

Ça me tente pas de suivre l'actualité mais les doigts me démangent. Il faut que j'écrive.

Tiens. Et si je vous racontais comment s'est déroulé le salon des métiers d'art...

Ce fût très difficile pour nous car nous n'avions pas la même location que d'habitude. Mais... ce fût encore une fois un salon extraordinaire... pour les rencontres que j'y ai fait. Il y a beaucoup de très belles personnes qui visitent ce salon et je suis chanceux, car plusieurs d'entre eux s'arrêtent à mon kiosque.

J'ai la chance, sérieux, d'être le responsable de de la vente de "Loto Richelieu" sur l'île de Montréal. Oh, je vous jure que ce n'est pas toujours facile. Je dirais même que ça ne l'est jamais. Quêter pour des gens dans le besoin n'est pas le travail le plus agréable qui soit. Ceux qui jugent et méprisent ces gens là sont légion.

Mais...

J'adore mon travail parce qu'il me fait enseigner la vente à des jeunes. Et ces jeunes là sont extraordinaires. Ils sont terriblement beaux, ils sont bourrés de potentiel et c'est très, très energisant de les voir aller. Chaque fois que je pense à eux, je vis un très beau moment présent.

Je n'ai jamais conservé un emploi aussi longtemps. Et parfois j'aurais le goût de tout lâcher tellement c'est difficile. Mon patron est d'accord avec le fait que mon salaire se situe en dessous du seuil de la pauvreté. Je le sais aussi mais ce n'est pas avec des organismes à but lucratif que je vais me faire un salaire. Je ne demanderai jamais d'augmentation à mon patron, lit pas ça patron, parce que j'enlèverais de l'argent à ceux qui en ont plus besoin que moi.

Mais j'adore ce travail. Nous serons au Carrefour Angrignon du 3 au 8 janvier. C'est la dernière semaine avant le tirage du gros lot. Un très petit gros lot ($50 000) quand on compare avec Loto-Québec... mais ça fait un an qu'on vend des billets pour ça.

Et je vous invite à venir nous voir. Si vous vous présentez en tant que lecteur de "Qu'on se le dise !" et que vous demandez à me voir, je promet de vous faire une "visite guidée" de notre équipe. Vous n'oublierez jamais ce moment. Ces jeunes, ils sont fantastiques. Vous ne pourrez pas ne pas les aimer. Moi, ils me font tellement tripper... que je l'écris !

Ce sera ça le billet d'aujourd'hui.
 
dimanche, décembre 25, 2005
  Ce serait impoli...
(...)

De ne pas vous souhaiter...

UN TRÈS JOYEUX NOËL !!!

Je profite donc de ce court billet pour vous souhaiter... un Noël très joyeux !
 
vendredi, décembre 23, 2005
  La condition humaine des Métis du Saguenay, la honte du Canada !
Si la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean doit désormais composer avec la procession funèbre des pertes d'emplois et les hausses de taxes municipales qui grèvent de plus en plus la capacité de payer des citoyens, tous ne vivent pas ces heures sombres de la même manière. Pour une raison et pour une autre —habiter une réserve indienne par exemple—, chacun à effectivement sa recette bien à lui pour boucler son budget.

En effet, la réserve indienne de Mashteuiatsh vient tout juste de rendre publique ses états financiers. Bien qu'il aimerait mieux ne pas avoir de déficit anticipé et qu'il doit justifier trois congédiements de cadres pour alléger la charge fiscale de ses contribuables... canadiens (!), le chef Gilbert Dominique se dit confiant pour l'avenir. Pour ceux qui sont d'avis que les Indiens sont de mauvais gestionnaires, rassurez-vous, le chef Dominique a les finances publiques de la réserve bien en main. Certes, en digne administrateur des deniers de l'État, il aimerait bien en avoir un peu plus pour le prochain exercice financier qui s'annonce, mais, bon prince, il nous assure qu'il devra faire avec ce qu'il a en poche : un budget de 77 M$, avec un déficit anticipé de 1,4 M$, pour tous les services rendus à ses 1 861 habitants qui, hélas, ne logent pas tous dans des palais, selon l'aveu même du chef.

Pour ceux et celles qui n'y comprennent strictement rien finances publiques, disons plus simplement qu'en bon gestionnaire, le conseil de Mashteuiatsh a réussi à équilibrer son budget en utilisant... « la méthode d'évaluation 360 » (?!) ; ce qui devrait rassurer ses administrés et les citoyens des municipalités environnantes qui, eux aussi tentent évidemment de s'arracher la vie avec si peu. Dans l'ensemble régional, malgré les coupures et un manque d'argent pour faciliter l'accès à la propriété privée, Mashteuiasth fait évidemment figure de Las Vegas. Le Las Vegas du Nord, un modèle « sui generis » (unique en l'espèce selon les termes du futur traité) qui n'aura évidemment jamais son pendant puisque Mashteuiatsh est la seule de cette grande région à avoir une option discrétionnaire sur les gardiens de la pierre philosophale fédérale.

Pour ceux et celles qui considèrent que les chiffres ne veulent rien dire et que la science économique n'est pas une science mais bien un art, un art qui consiste à jouer avec les chiffres pour les faire parler d'une réalité bien terre à terre, le budget de Mashteuiatsh prend cependant tout son sens lorsque comparé au budget de quelques villes tirées au hasard dans la même région. Ville Saguenay, avec 147 197 habitants, a un budget de 206 M$, ce qui représente une dépense de 1399$ par habitant ; Dolbeau-Mistassini, avec 14 802 habitants, s'organise de son mieux avec 16,2 M$, soit une dépense de 1 094$ par habitant ; Roberval, justement la voisine immédiate de Mashteuitash, avec 10 866 habitants, fait avec 1 214$ par habitant ; Saint-Félicien, avec 10 535 habitants, dépense 1 357$ par habitant ; et Saint-Fulgence, une municipalité d'égale importance à Mashteuiatsh, avec 2 019 habitants, réussit à s'illustrer avec un budget de 1,7M$, soit 842$ par habitant. La courbe des dépenses par habitant parle donc d'elle-même, même si Mashteuiatsh dispose de son propre plan de santé publique et d'éducation : Saint-Fulgence, 842$ par habitant ; Dolbeau-Mistassini, 1 094$ ; Roberval, 1 214$ ; Saint-Félicien, 1 357$ ; Saguenay, 1 399$ ; et Mashteuiatsh... 41 375$ par habitant.

Si l'argent ne fait pas le bonheur de ceux qui en ont, comme le dit l'adage, il peut être davantage la source de malheurs... pour ceux qui n'en n'ont pas ! Après un court passage à Mashteuiatsh, au début du mois de décembre, l'historien brésilien Silvio Carrea (Le Quotidien) a conclu que les Indiens de ce village « ne manquent de rien »... sauf d'un Wall-Mart ! Surpris de la grande aisance dans laquelle nage la communauté, il constate du reste —ce que les régionaux ont constaté depuis fort longtemps— qu'ils sont « tout à fait intégrés » à la vie régionale, que le plein emploi est plus un projet qu'une réalité, que la qualité de vie est plutôt « artificielle », et que « l'État canadien comme celui du Brésil, a comblé les besoins de ses autochtones au fil des ans ».

Bref, à Mashteuiatsh, c'est le confort dans l'imperfection, il y a encore place à amélioration, mais il n'est pas évident que cette amélioration soit dépendante d'un afflux supplémentaire des deniers de l'État. Et comme nous sommes plutôt d'avis qu'il vaut mieux niveler les conditions de vie de tous les citoyens du pays vers le haut plutôt que vers le bas, nous ne pouvons que nous réjouir du haut degré d'accomplissement de nos frères indiens vivant au Lac-Saint-Jean. Cette chose faite, il nous reste maintenant à demander au Canada de respecter sa propre Constitution et de faire en sorte que le peuple Métis du Saguenay–Lac-Saint-Jean–Côte-Nord —les pauvres de pauvres dans ce pays— puisse disposer des mêmes programmes d'aide gouvernementaux que leurs frères indiens de Mashteuiatsh afin qu'ils puissent, eux aussi, accéder à une certaine forme de bonheur qui ne va pas sans la reconnaissance de leurs droits et les appuis financiers qui vont avec.

Russel Bouchard
Lien de Mémoire
CMDRM
 
jeudi, décembre 22, 2005
  À lire et à faire connaitre...
Le caméléon a fait une rechute. Ce que j'ai lu à date de son nouveau blogue est génial, comme l'est le caméléon depuis que je le connais.

Et non, je n'en met pas tant que ça.

Lui, contrairement à tous les blogues insipides, sans saveur et politiquements corrects, il est intéressant.
 
  Repos...
Je viens de finir 21 jours de travail en ligne. De 11 am à 9 pm. Vous comprendrez que je suis un peu fatigué.

Assez pour ne pas avoir encore jeté un oeil sur le nouveau blogue de mon ami caméléon. Il a fait une rechute...

Je n'ai pas d'inspiration, je n'ai pas le goût de lire. Aujourd'hui, j'ai juste le goût de poser des questions sur le forum du Conseil de la souveraineté. On apprend des choses extrèmement intéressantes sur ce forum...

P.S. Ceux qui m'ont envoyé des textes pour que je les publie, ne sont pas oubliés. C'est juste que je suis trop fatigué pour faire de simples opérations !
 
lundi, décembre 19, 2005
  Que serions-nous sans nos historiens...
Les syndicats doivent fonder un parti politique socialiste...

Le premier front commun inter-syndical a commencé en 1972. Les journaux de l’époque rapportent que les 210 000 employés des secteurs public et parapublic affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et la Corporation des enseignants du Québec (CEQ) déclencheront, dans quelques jours, une grève générale illimitée. Le ministre de la Fonction publique de l’époque, Jean-Paul L’allier, se fait rassurant auprès de la population, déclarant que les services essentiels sont en général maintenus dans les hôpitaux.

La ronde de négociations qui s'amorce alors oppose deux philosophies différentes. Celle du gouvernement libéral de Robert Bourassa propose l'alignement des salaires des employés du secteur public sur la moyenne des emplois comparables dans le secteur privé. De leur côté, les centrales proposent que les employés de l'État soient les travailleurs les mieux payés, ce qui, selon eux, aurait un effet d'entraînement sur les conditions des employés du secteur privé. Le discours syndical, particulièrement celui de la CSN, est teinté d'un certain radicalisme. Il fait des employés de l'État l'avant-garde de la classe ouvrière dans la lutte contre l'État bourgeois et capitaliste. Les revendications syndicales sont le salaire hebdomadaire minimum de 100 $, la sécurité d'emploi et l'élimination des disparités régionales dans les avantages sociaux. Le gouvernement, qui s'oppose surtout au salaire hebdomadaire minimum, n'arrive pas à dénouer l'impasse. Les négociations piétinent et les centrales obtiennent des mandats de grève générale. Le 11 avril 1972, celle-ci est déclenchée. On connaît la suite : les trois chefs syndicaux seront mis en prison. Bourassa sera battu par le Parti québécois à la l’élection de 1976.

René Lévesque, élu en 1976, goûtera à la médecine syndicale. Plongée en 1982 dans une récession imprévisible, son gouvernement reniera la signature des conventions collectives, ouvrira unilatéralement les contrats de travail et coupera, sur une période de trois mois, les salaires de 20 %. Pour avoir mécontenté les syndicats, le Parti québécois sera battu aux élections de 1985.

Jacques Parizeau sera victime aussi du chantage syndical. Bien des fonctionnaires de la région de Québec, mécontents de leurs conditions de travail, lui firent payer la note en votant NON au référendum de 1995. L’échec référendaire n’est donc pas dû seulement à des votes ethniques et à l’argent. Les fonctionnaires de la capitale nationale, en colère contre le gouvernement du P.Q., firent payer à Parizeau l’échec de son grand projet de libération du Québec.

Lucien Bouchard quittera ses fonctions à l’aube du XXIe siècle, tout aussi en grogne avec les syndicats. La loi spéciale forçant le retour au travail des infirmières a laissé bien des séquelles dans le milieu hospitalier. Négociateur gouvernemental dans l’ouverture et les coupures des salaires des employés de l’État en 1982, bien des syndiqués se souviennent de ce coup de force. Plusieurs syndiqués ne votent plus depuis cette date mémorable.

Jean Charest vient d’apprendre qu’il est impossible de composer avec le monde syndical. Personne ne peut prévoir les conséquences politiques de la loi spéciale votée le 15 décembre 2005 imposant les conditions de travail des employés de l’État pour une période de plus de six ans.

Dans l’ensemble, depuis trente-cinq ans, les péquistes ont été plus durs avec le monde syndical que les libéraux. Les premiers ont coupé les salaires de leurs employés; les seconds les ont gelés ou très peu augmentés. Bref, les deux formations politiques ont créé du mécontentement et, de négociations en négociations, le même scénario reprend.

Il serait ridicule de voir le monde syndical absoudre, à la prochaine élection, le Parti québécois, celui qui les a le plus matraqués dans leur histoire. En toute logique, les syndicats devraient s’orienter vers le nouveau parti qui naîtra à la mi-janvier 2006. Socialiste, de gauche, les instances syndicales pourraient, en l’investissant massivement, faire valoir leurs points de vue et le défendre sur la place publique.

La population est fatiguée de voir, depuis trente ans, ses gouvernements à la merci des revendications syndicales. Il est temps, pour les syndicats, de mettre en pratique leurs visées économiques et politiques. La seule manière d’y arriver est de fonder un parti politique et de défendre leurs thèses devant l’électorat. Ainsi, la population cessera d’être prise en otage et jugera selon les plate-formes électorales.
 
dimanche, décembre 18, 2005
  Voter Libéral, pourquoi pas ?
S.V.P., économisez les tomates.

On fait quoi quand on a une cause à défendre et que nous avons le choix d'élire un député qui risque de faire partie d'un gouvernement, aussi pourri soit-il, ou bien un autre qui ne sera jamais le gouvernement ? C'est quand même au gouvernement que les décisions se prennent, pas dans l'opposition.

Vous êtes-vous déja demandé pourquoi Jean Chrétien a fait un cadeau extraordinaire au Bloc, juste avant de partir ? Vous savez la loi sur le financement des partis politiques... $1.75 pour chaque vote. Avec un tel cadeau, le Bloc a assez d'argent pour "gagner", à chaque fois qu'il y aura une élection. Et si le gouvernement est minoritaire, ça veut dire encore plus de sous, parce que les élections sont plus fréquentes...

Juste une courte intro pour vous dire que j'appuie les propos que vous lirez plus bas... (G.V.)

Chicoutimi, le 17 décembre 2005

Les bloquistes et les péquistes ne pourront pas dire qu'ils n'ont pas été avertis et sollicités. Ce matin, dans le journal Le Quotidien (journal du Saguenay–Lac-Saint-Jean), le journaliste François St-Gelais annonce que les Métis de la Communauté métisse du Domaine du Roy / Mingan viennent de conclure une alliance officielle avec le candidat libéral, André Harvey, qui a compris l'importance de leur cause et qui a accepté de la porter en leur nom jusqu'à Ottawa. Cette « alliance » (c'est le terme employé par les représentants de la Communauté) est donc un événement historique en soi. Comme la résolution adoptée par le conseil de ville de Saguenay, elle constitue un pas en avant dans l'échiquier politique du Québec et donne un message clair aux collèges des élus.

André Harvey n'a pas parlé avec le coin de la bouche pour exprimer l'essentiel de son programme politique face aux Métis de son comté, dont les rangs ne cessent de grossir (déjà 1 200 membres en règle, en moins d'un an). « Je vais pousser fort, dit-il, afin que les Métis puissent prendre leur place dans le cadre des négociations de ce traité [entendons l'Approche commune]. Je pense qu'il manque une partie à la table. La présence de cette communauté dans les pourparlers pourra rétablir l'équilibre, parce que les Métis n'ont jamais encore été représentés, ni leurs intérêts ».

Cette annonce officielle marque, d'un pas important, l'entrée des Autochtones métis dans la campagne électorale pour le comté Chicoutimi-Le Fjord. Et vous aurez compris que j'entends, personnellement, être partie prenante de cette solidarité collective. En tant que « lien de mémoire » de cette communauté métisse spécifique, je suis donc totalement solidaire de la position de mes chefs, et je profite de la circonstance pour annoncer officiellement mon appui au candidat libéral de mon comté dont nous ne ménagerons pas les efforts pour lui obtenir la victoire. Nous sommes un peuple, nous parlons comme un peuple, et nous agissons avec les prérogatives d'un peuple. Qu'on se le dise, la suite de cette histoire ne se fera pas sans Nous !...

Russel Bouchard
Lien de Mémoire
CMDRM
 
vendredi, décembre 16, 2005
  À lire attentivement...
Ce texte aurait dû être publié hier, mais la loi spéciale du chien était à mon avis la nouvelle du jour. J'aime vraiment ce métis qu'est Russel Bouchard même si je ne le connais que par ce qu'il écrit. Il donne beaucoup de son temps sur le forum du conseil de la souveraineté, pour nous informer de ce qui nous attend si on ne s'ouvre pas les yeux. Merci M.Bouchard. (G.V.)

Chicoutimi, le 14 décembre 2005

Je ne peux que souscrire aux explications de M. Pierre Montour, qui a été effectivement le premier intervenant à mettre sur la table la distinction constitutionnelle à faire entre Métis et Indiens ; que ces derniers soient statués (6.1), selon la Loi- C-31, en perte de statut (6.2), ou réduit en l'état de « Rien » (6. rien) comme on (chefs indiens impliqués dans les pourparlers) a su qualifier les « non purs » (le terme est de moi pour illustrer l'inconcevable). La commission parlementaire sur l'Approche commune s'est tenue au début de l'année 2003 ; le jugement Powley est arrivé à l'automne suivant, pour activer, enfin, le ressort constitutionnel (art. 35) de l'identité métisse. Jusqu'alors, l'AAQ (à laquelle j'appartiens), constituait le réceptacle créé au Québec (en 1972 si ma mémoire est fidèle) pour accueillir les Autochtones de l'Est déchus par le système canadien et par les profiteurs du système (entendons également les chefs Indiens, qui sont, pour une bonne part, pas mieux inspirés que les chefs Blancs). Vu du haut des airs, le jugement Powley, en ouvrant la voie constitutionnelle aux Métis, a obligé l'AAQ à se remettre en question, ce qu'elle n'a pas su faire, encore là parce que les chefs étaient plus intéressés à protéger leurs privilèges personnels que les simples droits de leurs administrés.

Maintenant, pour vous montrer à quel point l'Approche commune sera néfaste pour tous les non-Indiens statués qui vivent dans les territoires impliqués (45% du territoire québécois), dont les Métis et les Canadiens français (un peu plus de 90% de la population totale de ces régions), je vais vous citer, textuellement le « Bilan » du « Rapport annuel » de juillet 2002, signé par les chefs de la communauté montagnaise d'Essipit. Et vous me direz après, que le Gouvernement du Québec, depuis 1994, ne joue pas un jeu, que les péquistes et les bloquistes n'ont pas joué le jeu sordide d'Ottawa. Vous me direz après que Louis Bernard n'avait pas une commande précise pour nous dépouiller de nos titres de propriété de ces territoires ancestraux. Vous me direz que cette lutte n'est pas une lutte pour la vie de nos communautés.

Et je cite, page 10 du rapport :
««««Bilan
1. On ne peut que répéter l'importance vitale de cette délicate question de la Loi C-31 qui, depuis 1985, a bien sûr corrigé la discrimination faite à nos soeurs et à nos mères, mais qui a également mis en péril la survie de notre communauté. En effet, depuis 1985, nos enfants passent ou sont appelés, au rythme des mariages avec des non-indiens, à passer de statués 6.1 à 6.2 et à 6. rien ; donc, perte de statut autochtone, et ce, très rapidement »»»»
Fin de la citation.

Imaginez, dans l'esprit des chefs Indiens et en vertu de ce traité concocté par les deux paliers de gouvernement supérieurs, tout ce qui ne sera pas marqué de ce signe (6.1), tout ce qui ne sera pas eux, seront dépouillés de leurs droits inaliénables, ils seront des... «RIENS» !!! C'est écrit, noir sur blanc, pas une virgule en moins, dans le rapport secret des chefs d'Essipit.

Messieurs Martin, Rhéaume et Philippe 1, Madame St-Pierre, dites-nous que nous errons ! Dites-nous que nous avons tort d'en vouloir au PQ et au BQ qui sont les auteurs québécois de cette déchéance ! Dites- nous qu'on a tort d'en vouloir aux Montréalais d'avoir refusé de nous écouter pendant ces cinq dernières années ! Dites-nous que la sortie de la ouache de la Communauté métisse du Domaine du Roy / Mingan n'est que l'expression d'un fantasme ethnique ! Qui a trahi qui, au juste, dans cette funeste histoire où le tout Québec franco-québécois et civique bien pensant n'en n'a eu que pour les derniers arrivants ? Dites-moi que je n'ai pas raison d'être en colère contre vous, quand je vois l'état de décadence avancée dans lesquelles se retrouvent aujourd'hui le Saguenay–Lac-Saint-Jean–Côte-Nord, quand je vois l'incompréhension des nationalistes québécois...

Russel Bouchard
Le Métis

Note de l'auteur :
Classification des Indiens, selon la Loi C-31
6.1 : Personne inscrite au Registre des Indiens avant le 17 avril 1985 (sous réserve de 7)
6.1f : Personne née de deux 6.1, après le 17 avril 1985
6.2 : Personne qui a un parent qui a droit ou qui aurait pu, s'il est décédé
6. : En perte de Statut (sous réserve de l'article 7)
 
jeudi, décembre 15, 2005
  Enragé...
Je n'ai pas le temps de commenter la loi spéciale que le TDC s'apprête à promulguer mais je voudrais juste dire à ceux qui continueront DE NOUS SERVIR, que je comprend et appuie votre combat.

Vous nous servez mais... grâce à un mouton insignifiant qui était "prêt", et des leaders syndicaux totalement nuls, vous continuerez de nous servir... en vous appauvrissant dans les six prochaines années.

Ça vous enrage ? Moi aussi...
 
mercredi, décembre 14, 2005
  Heureusement…qu’il y a les poteaux !
Ils sont tous drôles ces politiciens. Ils gouvernent en se chicanant et le temps venu, tous les quatre ans, ils promettent le paradis qu’ils n’ont jamais pu livrer à une populace assoiffée de changements, de mirages habilement entretenus.

Et puis, il y a les affiches. Les pancartes. Avec la face de toutes ces bonnes personnes qui nous veulent tant de bien. Ici, dans notre circonscription, elles ont fait leur apparition, tout juste hier après-midi. Avec la face de notre député qu’on a si peu vu depuis qu’il est là, qu’on se demande si c’est une photo récente qui apparaît ou bien une photo tirée des archives du parti.

Les pancartes sont placées aux endroits stratégiques. Aux lumières rouges. Ou vertes. Aux premières, elles vous permettent de lire le message insignifiant qu’il y a dessus. Aux vertes, ça vous évite de lire et permet de passer rapidement. Aux oranges, on envie d’accélérer en espérant que la police est en train de lire le message à notre place.

Les pancartes…Ah! les chères pancartes. Elles sont à différentes hauteurs pour que tous les électeurs puissent bien les lire selon leur grandeur. Elles sont montées la nuit. En pleine noirceur. Et c’est dans la matinée suivante qu’on les voit redessiner le paysage vierge et pur de notre hiver. Elles nous font sacrer, enrager, s’apitoyer sur la face inconnue ou méconnue qui triomphe dans la bise du nord. Elles sont bleues dans le ciel gris et rouge de colère d’être prises dans le Nordais de décembre. Ah! les maudites pancartes…avec leurs messages plates, leurs slogans vides et somnifères, leurs tournures et leurs sourires pré-fabriqués.

Heureusement qu’il y a les pancartes, car il est à se demander ce qu’il y aurait à dire de cette campagne inutile et carrément sans signification. Et heureusement… qu’il y a les poteaux, car où pourrions-nous mettre les sacrées pancartes qui remplacent définitivement la sacrée face qui s’affichent à des centaines d’exemplaires? Qui répètent constamment la folie de ceux qui exercent le pouvoir et de ceux qui se donnent «le vrai pouvoir» tout en restant à jamais dans l’Opposition.

A vrai dire, heureusement, qu’il y a les poteaux dans cette campagne électorale. Les vrais et ceux qui trônent à leur sommet. Car, à quoi peut bien servir de nous montrer autant de faces inutiles, si ce n’est, on le sent bien, parce qu’on a uniquement envie de garder le pouvoir ou de faire semblant de l’exercer tout en étant certain de ne jamais le prendre.

Et dire qu’entre les poteaux et les faces qu’ils portent, il y aurait tant de routes à repaver, de chemins à redresser, de courbes à corriger. Vrai comme vous êtes là, si j’avais eu à choisir entre les poteaux et ce qui se trouvent entre les deux, j’aurais préféré qu’on ignore les premiers et qu’on rénove les seconds. Ce sera pour la prochaine fois.

En attendant, le peuple continuera à admirer les poteaux…et ceux qui trônent à leur sommet, sourire en coin.

Nestor Turcotte
Matane

 
samedi, décembre 10, 2005
  Réfléchissons en choeur...
Trouvé sur le toujours excellent rezo.net...

« Lorsqu’on doute si un inconnu est dangereux ou non, il n’y a qu’à le regarder sourire : son sourire est une indication, quand il n’est pas une certitude. » (Henry de Montherlant)

Sorry but... pas de temps ou presque pour bloguer, d'ici le 21 décembre.

Mais avouez que cette pensée fait réfléchir !!!
 
mercredi, décembre 07, 2005
  Les slogans creux du Bloc québécois
Nestor Turcotte
Matane

Le slogan actuel de la campagne du Bloc québécois ressemble, à s’y méprendre, à celui de la première campagne du Parti québécois de 1970. Abhorrant le sigle du P.Q. à gauche, on pouvait y lire ceci : ICI, c’est …(le nom du candidat apparaissait en lettres majuscules) pour signifier que dans le comté, on devait élire le candidat du parti de René Lévesque.

En 1993, le Bloc québécois nous avait surpris avec un slogan étonnant: On se donne le vrai pouvoir. Pour le première fois, en Occident, un parti politique se présentait dans un pays démocratique en promettant aux électeurs qu’il ne voulait pas être élu, en faisant profession perpétuelle de rester dans l’Opposition. Les Québécois sont tombés dans le panneau et ont majoritairement voté pour un parti qui ne pouvait pas appliquer les politiques qu’il présentait à l’`électorat. Société distincte oblige !

En 2004, onze ans plus tard, le Bloc québécois récidivait avec un slogan concocté dans la foulée des commandites : Un parti propre au Québec. Les Québécois ont alors encore voté pour Duceppe, le Monsieur Net de la politique fédérale. Il est facile de condamner les mains sales du voisin d’en face quant on sait pertinemment qu’on ne se salira jamais les siennes en n’exerçant pas le pouvoir. Le vieux manichéisme résurgent !

Un an plus tard, avec la complicité des partis d’Opposition, le Canada est de nouveau plongé dans une nouvelle élection fédérale. Près de 600 millions pour deux élections qui risquent de donner des résultats identiques. Si nos impôts font du chemin, dans ce cas-ci, cet argent aurait dû se trouver sur nos routes dangereuses et cahoteuses de la belle province. Les bloquistes n’émerveillent pas avec leur dernière trouvaille: Heureusement, ici, c’est le BLOC. Les libéraux ont déjà fait la conversion : Attention, ici, il y a le Bloc. Attention, ici, tout est bloqué. Attention, ici, il faut tout débloquer. Attention, ici, ça fait douze ans que c’est bloqué. Attention, ici, on est tanné d’être bloqué. Et on peut multiplier encore les inversions.

Leçon : avant de choisir un slogan électoral, il faut toujours penser à l’adversaire qui peut le travestir. Plus encore, les slogans sont la preuve, non équivoque, que les campagnes électorales sont vides, stupides et s’adressent à une clientèle infantile. Heureusement, ici, c’est le Bloc, ne change rien à ma vision des choses. Les indépendantistes sérieux devraient « s’abstenir »de voter dans le pays voisin. Ce n’est pas en élisant des députés qui s’opposent au régime fédéral, dans le parlement d’à côté, que l’indépendance se fera. En attendant, les bloquistes, grassement payés, profitent largement, à $145,000,00 par année, d’un régime fédéral qu’ils condamnent du bout des lèvres. A chacun son scandale!
 
mardi, décembre 06, 2005
  Quand le Bourgeois oublie d'être gentilhomme...
Patrick Bourgeois, (Le Québécois, le 4 décembre 2005) à Russel Bouchard

M. Bouchard,
Si vous voulez commencer à jouer à ce petit jeu, je vais vous pondre un communiqué dont vous vous souviendrez longtemps. Et vous verrez que ma liste ne compte pas seulement 2 ou 3 adresses. Si vous me faites suer encore, Le Québécois va rendre publiques vos frasques démagogiques, vos impolitesses, tous les commentaires insignifiants que vous avez publiés sur notre forum depuis quelques semaines, on va parler de vos attaques dirigées envers les séparatistes, ceux que vous qualifiez d'Elvis Gratton, on va parler de votre nationalisme métis qui est le plus exclusif que je connaisse.

C'est le dernier avertissement que je vous donne. Si vous persistez, je deviendrai très méchant.

Veuillez agir en conséquence, c'est un conseil.
P.B. [Patrick Bourgeois]

Réponse de Russel Bouchard
Chicoutimi, le 5 décembre 2005

M. Patrick Bourgeois
Depuis le dernier mois, j'ai participé à un débat fort prenant, dans le journal Le Québécois, un journal électronique dont vous avez la gouverne. Et voilà, qu'après m'avoir exclu manu militari de votre forum (le 4 décembre dernier), vous répliquez ce matin, à la première heure, sur le ton de la colère qui n'est jamais bonne conseillère. Vous répliquez en me traitant de... « démagogue » et... « d'insignifiant ». Non content de poursuivre le concert d'insultes que vous avez laissé se produire et reproduire à mon endroit, jour après jour dans votre journal Le Québécois, vous allez même, le jour suivant, jusqu'à me menacer, sans détour, d'être... « très méchant » à mon endroit. Si vous croyez que c'est là la bonne façon de promouvoir l'avènement de la République du Québec Libre, faites donc. Cette manière de faire vous appartient. Bien que vos propos soient des plus inquiétants —et pour moi, et pour ma famille, et pour mes amis—, je verrai, en bon citoyen et en homme libre jouissant d'une bonne réputation dans les quatre coins du Québec, ce que le bon sens et la prudence me commandent de faire en la circonstance et conformément aux lois de ce pays.

Après m'avoir coupé l'accès à vos forums, sous le poids d'une ultime menace, voilà que vous m'intimez l'ordre de ne pas en débattre par les canaux de l'Internet. Comprenez moi bien ! Je n'ai jamais cédé devant la menace et je n'ai pas l'intention de rompre avec cette vieille tradition. Si vous avez des choses à dire, dites-lès clairement, dites-lès bien, sans passion, et avec élégance, cela pourra être profitable pour la suite du débat, voire même à ceux et celles qui n'épousent pas vos vues. Je suis ouvert à vos objections et suis tout à fait disposé à les considérer au mérite. Dans votre lettre des plus intimidantes qui nous rappelle ces temps de Terreurs passées, vous me faites également un jugement d'intention sur la nature de ma démarche politique et de mon questionnement. Comment pouvez-vous être aussi certain, aussi définitif sur la nature de mes engagements politiques et sociaux, sur la nature de mes intentions ? Je suis un esprit en quête de vérité, ce qui m'oblige à considérer la politique en fonction de mes doutes et de mes espérances cent fois déçues, en fonction de la lecture personnelle que je fais de la réalité des choses qui nous contraignent et nous soumettent.

Par tous les créneaux médiatiques possibles, ces jours-ci des politiciens de toutes allégeances, parcourent le pays en sollicitant nos appuis. En bon citoyen, en homme libre et critique, je les questionne pour ma part au meilleur de mes connaissances et à la lueur de mes doutes que personne n'a encore été en mesure de dissoudre par des réponses claires, soulagées du désir de convaincre, élevées au-dessus des rhétoriques partisanes. Dans toute cette affaire, le but de mes interventions ne s'est donc jamais démenti. C'est d'abord celui d'apporter au débat indépendantiste, cet aspect de prudence et d'éclaircissements qui fait, chez les peuples évolués, l'éloge de la sagesse et du sens commun ; un aspect qui fait cruellement défaut chez nous. C'est aussi celui de vouloir remettre à l'ordre du jour l'éclosion d'un esprit critique et non contraint qui, hélas ! n'existent plus au Québec depuis déjà trop longtemps, ce qui nous ramène aux mots et à l'esprit de la vôtre qui commande la présente et dernière réplique. J'ai donc agi selon ma conscience, en tentant de me libérer de l'impossible étreinte idéologique qui empoisonne tout le débat politique, rendu à son heure de vérité.

Pour être bien sûr que tout soit clair, entre vous, moi et ceux qui nous lisent, ne perdez aucun mot de ce qui suit, car le principe que vous heurtez par votre lettre est fondamental. C'est celui de la liberté et de la dignité de l'Être ! Et dans cette avenue, où les nuances ne sont plus permises, comprenez qu' il est absolument hors de question que j'abdique devant vos menaces, si inquiétantes soient-elles. C'est très mal me connaître, cher Monsieur, que de simplement imaginer pouvoir m'éclairer davantage par la lueur de ce bûcher que vous dites m'avoir monté.

Cela dit et cela étant, qui a-t-il, de si dérangeant, dans les questions que j'ai posées à MM. Ducepte et Boisclair sur le pays en devenir ? Qui a-t-il de si contraignant à vos vues pour que vous en arriviez à cette ultime solution, entendons le chantage, la menace et les invectives ? Que sera le pays, demain, après-demain, le surlendemain ? Quelle sera la place des Indiens, des Métis et des autres ? Qu'arrivera-t-il avec le projet de traité contenu dans l'Approche commune ? Dans quelle société vivrons-nous ? La Terreur sera-t-elle à nouveau à l'ordre du jour, comme le fait craindre votre courrier ? Voilà des questions qui requièrent toute notre attention, des questions qui exigent qu'on s'y intéresse avec le ressort de notre conscience et de nos charismes qui ne va pas sans le courage de dire ce qui doit être dit en âme et conscience. Voilà des questions depuis trop longtemps soustraites à la raison, des questions fondamentales, aujourd'hui plus que jamais étranglées par la peur, la menace, et la soumissions des esprits, l'un dans l'autre marquant l'esprit décadent de ce temps...

Dans ces circonstances qui nous opposent, comprenez, Monsieur Bourgeois, que je n'ai ni le goût ni la prérogative de vous dicter une ligne de conduite ou l'autre. Bien que vous me menacez, et quoi qu'il advienne eu égard à ces menaces, il n'est pas dans mes vues de m'écarter de la voie que je me suis fixée dans cette campagne électorale puisqu'elle est la voie d'un homme digne et honnête, que vous y soyez consentant ou pas, que vous vous abandonniez ou non dans l'exécution de vos menaces.

Comprenez que je suis et que j'entends rester, peu importe ce que vous en dites et pensez,

Russel Bouchard
Le Métis du Saguenay
 
lundi, décembre 05, 2005
  Nos ennemis les métis ???
Chicoutimi, le 4 décembre 2005

À 16 heures 15, cet après-midi, alors que nous échangions sur le pays du Québec en devenir et qu'on tentait de savoir ce qu'il allait advenir des Métis, dans la future république du Québec, moi et mon confrère métis, Richard Harvey (de l'Ascension au Lac-St-Jean), avons été bannis sans autres forme de procès du forum du journal « Le Québécois ». Le maître d'oeuvre du bannissement, M. Patrick Bourgois (qui nous avait effectivement menacé de le faire dans le forum « Le Péquistan », le 23 novembre, à 20h.38), auteur d'un récent livre titré « Nos ennemis les médias », a été le doigt « dictatoriale » (c'est l'expression exacte de sa menace) qui a appuyé sur les deux boutons d'éjection. Ce geste inquiétant est lourd de conséquences, dans le sens qu'il justifie notre questionnement serré du projet indépendantiste, et qu'il ouvre à toutes expectatives.

À n'en pas douter, la nature de notre questionnement (le Pays, les Métis et les régions ressources) ont été la cause de notre « bannissement » de ce journal. Pour un rédacteur en chef, qui s'est fait le dénonciateur tout à trac des journaux du Québec, reconnaissons que ce comportement mine l'ensemble de la crédibilité de son oeuvre naissante et qu'il ouvre les lumières éclatantes sur ce qui risque d'arriver lorsque le pays du Québec sera proclamé.

Que va-t-il arriver au Métis, que certains d'entre eux ont qualifiés, sur un autre forum du même journal, de « faces demi-rouges » ? Que va-t-il arriver aux Indiens ? et aux Canadiens français qui vont vouloir s'affirmer comme peuples distincts ? Que va-t-il arriver à la liberté d'expression ? Que restera-t-il des droits et des libertés fondamentales ? Ce geste des maîtres du Journal Le Québécois (un journal salué par M. Landry dernièrement) témoigne d'un état d'esprit intolérant au sein de la famille indépendantiste, et, de la manière dont s'est opérée la mise en scène pour arriver à cette finalité inacceptable, démontre que l'ordre est venu des plus hauts sommets du mouvement indépendantiste (???).

Dans ces circonstances, on ne nous en voudra certainement pas de plaider contre une telle déchéance de la presse libre au Québec et de demander aux médias de s'intéresser avec diligence et professionnalisme à cette bien triste affaire dont nous sommes les victimes et témoins. Pour que vous soyez en mesure de bien juger de notre cause, il vous suffit de prendre connaissance du contenu intégral de ce forum (« La revanche des Elvis Graton : Lord Durham avait vu juste... ») que j'ai ouvert.

Russel Bouchard
Métis et historien
 
samedi, décembre 03, 2005
  Les chiens de garde de Gilles Duceppe
Nestor Turcotte

L’auteur est un militant indépendantiste de longue date

En démocratie, tout parti politique vise à atteindre le pouvoir, afin de mettre en pratique les politiques qu’il croit être bonnes et applicables pour l’ensemble de la population. Le Canada n’échappe pas à cette loi. Le régime politique qui anime notre démocratie libérale a ses fondements dans le système britannique qui guide l’ensemble des parlementaires, et cela, depuis l’origine de le la Confédération de l867.

Ainsi donc, le parti qui obtient le plus de sièges est invité, suite à une élection générale, à former le gouvernement. Le parti qui obtient ensuite le plus grand nombre de sièges forme l’Opposition officielle. Les autres partis, peu importe leur nombre, demeurent des oppositions partielles, circonstancielles, régionales.

Le Bloc québécois entre dans cette dernière catégorie. Fondé par l’ancien premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, suite à l’échec du Lac Meech et en vue d’occuper tout le terrain en vue du référendum de 1995 promis par Jacques Parizeau, sa mission devait être forcément temporaire. En toute logique, le Bloc québécois, arrivé en « bloc » en 1993, aurait dû quitter la scène fédérale en «bloc», dès le lendemain de l’échec référendaire de 1995.

Les bloquistes, ayant sans doute goûté aux plaisirs d’occuper une banquette bien rémunérée dans le pays voisin qu’ils veulent détruire, se sont, par la suite, métamorphosés en défenseurs « uniques » des intérêts du Québec, en chiens de garde contre le gros méchant libéral fédéraliste qui, selon eux, dilapide toujours les fonds publics, au profit des petits amis du régime dirigé par Jean Chrétien à l’époque ou de son successeur Paul Martin.

La question est alors posée : les bloquistes ont-ils encore leur raison d’être dans le Parlement canadien? Peuvent-ils encore jouer les trouble-fêtes dans un régime auquel ils disent ne pas croire? Peuvent-ils, après avoir fait, une première fois, le coup du cheval de Troie en 1993, l’avoir répété en 1997, 2001, 2004, refaire, une cinquième fois, la même opération, sans que l’on soit en droit de se poser des questions sur les motifs qui les justifient à mener une bataille qui apparaît de plus en plus maintenant comme une lutte pour leurs intérêts personnels que pour les intérêts du Québec qu’ils pensent défendre?

Les slogans

Les campagnes électorales (fédérales ou provinciales) ne captivent plus l’électorat. À défaut de contenu, les politiciens optent pour le vide intellectuel, la manipulation, l’image et les slogans. Le Bloc québécois n’est pas en reste dans ce domaine. Le slogan de sa première campagne électorale, en 1993, a de quoi étonner : On se donne le VRAI pouvoir.

En 2004, le Bloc québécois perpétue la même folie des slogans creux : Un parti propre au Québec. Du subliminal à haute tension! Qui est propre en politique? Totalement vierge et inattaquable? Qui peut se draper du manteau de la rectitude et de l’honnêteté absolue? Le Québec, sur ce sujet, n’est certes pas l’exemple à proposer. Que chacun songe aux milliards de dollars que nos gouvernements ont investis, en pure perte, dans des projets qui n’ont jamais vu le jour, des projets lancés à la hâte à la veille d’une élection (papeterie de Chandler qui a coûté plus de 300 millions aux contribuables), des projets mal préparés, mal ficelés, mal finalisés. Des « commandites » sous le tapis, impossibles à mesurer par l’humble contribuable qui paie ses impôts à la source.

Si le Bloc, de plus, est un parti propre au Québec, - un parti régionaliste – pourquoi pas, dans la foulée de cette pseudo-logique, un bloc ontarien, voué à la défense des intérêts exclusifs de l’Ontario? Un bloc albertain voué à la même cause, un bloc terre-neuvien voué à la défense des insulaires collés sur le Québec? A la limite, pourquoi pas un bloc pour chacune des provinces?

Le Bloc québécois, ici encore, essaie de faire croire aux Québécois, qu’il peut, lui seul, défendre les intérêts du Québec dans la fédération canadienne, alors qu’il dit croire, de toute son âme, que les intérêts des Québécois sont en dehors de la Fédération canadienne. Il y a là quelque chose de contradictoire dans le discours : les bloquistes disent ne pas croire aux bienfaits du régime fédéral en affirmant que les Québécois y trouveraient leur compte en le quittant. Mais, du même coup, ils vont siéger dans le Parlement central pour affirmer qu’eux seuls peuvent défendre les intérêts du peuple québécois, dans l’enceinte d’une assemblée, à laquelle ils ne croient pas. De la poudre aux yeux pour électeurs naïfs! Ils affirment même que c’est au Québec que doit se décider la souveraineté du Québec et au Québec seul, mais du même souffle, ils affirment qu’ils faut des députés à Ottawa pour préparer la dite souveraineté. On décide par ici ou on décide ici et là-bas?

Le loup dans la bergerie

Le parlement canadien, depuis 1993, doit composer avec une formation politique, qui a comme mission de le discréditer, de le paralyser, à la limite de le nier. René Lévesque s’était opposé à la possibilité de créer un parti souverainiste sur la scène fédérale. Pour une raison fort simple : le principe de souveraineté rejette les institutions fédérales comme ne lui convenant pas et que la question de l’avenir politique du Québec devait, selon lui, se régler aux Québec, entre Québécois.

La présence actuelle du Bloc québécois devient de plus en plus incongrue, loufoque et contradictoire. L’Église catholique accepterait-elle qu’un leader religieux vienne prêcher, dans son Église, une doctrine opposée à celle qu’elle soutient depuis deux millénaires? Le parlement de Madrid accepterait-il que les séparatistes basques viennent siéger à l’Assemblée nationale de l’Espagne, pour prôner l’indépendance des Basques? Les Français applaudiraient-ils leur Assemblée nationale si les Bretons, par la voie d’un parti séparatiste, prônaient, à l’Élysée, le retrait de la Bretagne du grand ensemble français? Le Bloc québécois ne croit pas à la viabilité et à la rentabilité, pour le peuple québécois, de la Fédération canadienne. Et pour le signifier, il siège dans le Parlement qui la défend, à l’endroit exact, où il peut aussi la pourfendre? Avec tous les avantages pécuniaires que cela rapporte!

Réné Lévesque ne trouvait pas le geste gracieux et logique. Lorsqu’on ne croit pas à une institution, on ne l’envahit pas pour profiter de se largesses, tenter de la détruire par l’intérieur, recevoir éventuellement une pension à vie de sa part. On bâtit, ailleurs, quelque chose de neuf, avec les sacrifices que cela comporte.

Les chiens de garde

Le Bloc québécois ne formera jamais le gouvernement dans le parlement canadien. Il est voué, jusqu’à son extinction, à ramasser les avantages du pouvoir qu’il renie et à attendre le grand soir, qui tarde à venir, où les Québécois feront du Québec leur pays. Suzanne Tremblay, députée bloquiste sortante de la circonscription de Rimouski-Neigette, après trois mandats à Ottawa, pour justifier la présence de son parti au-delà de la rivière des Outaouais, affirmait que les bloquistes étaient les chiens de garde dans le régime fédéral actuel.

La comparaison a de quoi faire rire plus d’un électeur. Le chien exprime habituellement son mécontentement en jappant. En cela, l’illustre et colorée députée a bien raison. Depuis douze ans, le Bloc n’a fait que cela : japper. Certains ont jappé plus fort, comme les Michel Gauthier, les Gilles Duceppe, les Ménard et quelques autres. D’autres, non loin des draps beiges qui ornent le fond de scène de la Chambre des Communes, jappent moins fort. Mon député, dont la niche est installée hors de ma circonscription ne jappe pas souvent. Et s’il l’a fait, on ne l’a guère entendu jusqu’ici. Et s’il est venu rôder dans la circonscription qu’il représente, sa présence n’a pas été significative. A part l’assurance emploi et les gros os des commandites, rien de bien substantiel pour celui qui demande un second mandat.

Les chiens de garde de Gilles Duceppe ont jappé pendant douze ans dans un parlement où ils n’ont plus d’affaire. Ils ont le droit de continuer à jouer leur vaudeville à tout venant. Il semble que la comédie a assez duré. Il est souhaitable que ces hommes et ces femmes tirent leur révérence et entrent, comme le souhaitait leur père fondateur, afin que la bataille pour l’indépendance, si elle doit se perpétuer, se continue et se termine au Québec. La stratégie du cheval de Troie a échoué. Les votes sont là encore, mais ils marquent bien plus le dépit envers un gouvernement usé et corrompu que l’adhésion à la cause que le Bloc défend du bout des lèvres. La dernière preuve en est qu’aux élections de 2003, la présence du Bloc à Ottawa n’a permis au P.Q. de reprendre le pouvoir. Malgré la présence du Bloc à Ottawa, il n’a recueilli que 33 % du vote populaire, le plus bas résultat depuis plus de trente ans.

Quelques questions

Il semble bien que le Bloc, à nouveau, remportera une majorité de sièges au Québec. En 2008, après quinze ans dans l’Opposition, la situation politique du Québec sera-t-elle meilleure pour les Québécois, avec la présence des bloquistes, toujours dans l’opposition à Ottawa? N’y a-t-il pas lieu, à ce moment précis, de redonner la voix à ceux qui croient à la démarche fédéraliste pour recentrer le débat et permettre à chacun des camps de se retrouver sur le terrain où doit se dérouler les décisions qui engageraient tout l’avenir des deux nations qui composent ce pays?

Les bloquistes ne croient pas au régime fédéral. Ne serait-il pas logique qu’ils en fassent la démonstration hors de l’enceinte où se joue leur cause? Ainsi, ils ne pourraient pas être taxés de gens qui profitent d’un système qu’ils condamnent et accusés d’enrayer volontairement les rouages d’un régime qui, selon eux, désert mal les Québécois?

Advenant l’hypothèse que le Québec devienne un jour un état indépendant, les bloquistes peuvent-ils s’engager, dès aujourd’hui, à ne pas retirer, le jour de l’accession du Québec à l’indépendance, les plantureuses pensions venant du pays étranger que le vote populaire aura rejeté?

Enfin, comme le Bloc québécois se dit un parti souverainiste, pourrait-il, d’ici la fin de la présente campagne, cesser de parler des autres partis fédéralistes, en faisant ouvertement et uniquement la promotion de la cause de l’indépendance du Québec à laquelle il est supposé croire, délaissant ainsi les discours sur les commandites, et les scandales des libéraux?

Les bloquistes ne se recouvrent-ils pas de ridicule en demandant, depuis cinq élections, de voter pour eux, en leur garantissant qu’ils resteront dans l’Opposition et qu’ils ne pourront jamais appliquer les politiques qu’ils mettent de l’avant, uniquement pour le frime? On doit être les seuls en Occident à voter pour des gens qui nous promettent de ne jamais appliquer leur programme électoral. Plus distincts que cela, tu meurs !

René Lévesque avait raison : les gouvernements ne se font jamais élire. Ils sont défaits, ce qui permet à un autre de le remplacer. Les Québécois entrent dans cette mouvance. Ils sont incapables d’être pour quelque chose. Ils sont, à cet égard, à l’image des sociétés occidentales. Manipulés par la grosse machine qu’ils ne contrôlent plus, ils agonisent dans le décor de l’indifférence. Ils est plus facile d’être contre quelque chose que pour quelque chose. Le Bloc est contre le régime fédéral. Jusqu’ici, comme son frère jumeau de Québec, il est incapable de dire exactement aux électeurs ce qu’il mettrait à la place. Le concept flou de la souveraineté-partenariat leur suffit. Personne n’ose les questionner pour en préciser les données. Et vogue la galère!

Le Bloc québécois restera, il semble bien, dans le décor fédéraliste pour les quatre prochaine années. Et par habitude, il ne lui restera plus qu’à continuer …à japper ! Le petit chien ne fait plus peur à personne.
 
vendredi, décembre 02, 2005
  Que peut-on soutirer d'un employé écoeuré ?
Les syndicats nous avaient promis un automne chaud. Les dirigeants de ces syndicats ont tellement bien oeuvré... qu'on aura des employés humiliés pour nous servir, quand les négociations du secteur public seront terminées...

La présidente du Conseil du trésor du Québec, Monique Jérôme-Forget, a brandi la possibilité de fixer unilatéralement, par une loi spéciale, les conditions de travail des employés du secteur public.

Les syndicats n'ont pas une très bonne réputation dans l'opinion publique. C'est à mon avis mérité, mais pas pour la bonne raison. C'est mérité parce qu'à voir comment les dirigeants syndicaux se comportent dans les présentes négociations, on se dit qu'il y a des coups de pieds au cul qui se perdent.

Ce n'est pas mérité car les employés du secteur public travaillent pour nous. Ils soignent nos gens, ils enseignent à nos enfants. On leur propose une augmentation de 8% sur six ans ce qui fait exactement 1.33% par année. Autrement dit, si l'indice du coût de la vie dépasse ce pourcentage, les employés s'appauvriront pour donner des services à la population.

Trouveriez-vous ça motivant ?
 
jeudi, décembre 01, 2005
  C'est l'enfer, mais ça va bien !
Cela fait longtemps que je n'ai rien écris au sujet de la guerre en Irak. J'ai cessé parce qu'on ne peut donner aucune crédibilité à de l'information contrôlée par l'armée américaine. Ça fait des lunes que c'est dit dans les blogues, ça commence à sortir dans les grands journaux américains...

Washington -- L'armée américaine rémunère secrètement des journaux irakiens pour qu'ils publient des articles rédigés par des militaires américains dans le but d'améliorer l'image des États-Unis auprès de la population irakienne, a affirmé hier le quotidien Los Angeles Times.

Je suis toujours aussi scandalisé de voir que nos médias continuent de propager la propagande de l'armée américaine. C'est quoi la différence entre des journaux contrôlés en Irak et des journaux controlés au Québec ?

On me dira qu'ici c'est pas pareil, on vit dans un pays démocratique...

Mon oeil !

P.S. Je sais que je ne fais pas l'unanimité quand j'écris au sujet du Bloc. Pourtant je persiste... en vous recommandant fortement de lire ce sujet dans le forum du Conseil de la souveraineté, et le billet du jour dans Non merci, pas de Boisclair dans ma cour !
 

Bienvenue chez M.PITOU

Ici, vous êtes chez vous à la condition de connaître la définition du mot respect !
Vous pouvez ne pas être d'accord avec moi. Si vous avez des arguments solides, je pourrais changer d'idée... pourquoi pas !
Si vous pompez trop, calmez vous un peu et revenez.

De mon coté, je tenterai de faire la même chose !


Guy Vandal
M.PITOU


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***Curriculum PITOU***

Prénom: Guy
Nom: Vandal
Age: 46 ans
Sexe: Devinez...
Scolarité: Perdu un peu de temps à l'UQAM en science politique.
Profession: Je pratique ce que l'on pourrait nommer; vendeur à la pige. Ce n'est pas ce que j'aime le plus, mais c'est ce qui me permet de gagner ma vie. Et comme je n'ai pas encore appris à me mettre à genoux devant un patron, je suis chanceux d'avoir ce talent. Depuis janvier 2004, j'enseigne la vente, à des jeunes de préférence, par le biais d'une campagne de financement.
Expérience de travail: Un livre ne serait pas suffisant mais... disons que j'ai connu plus d'une centaine d'employeurs ! Selon moi, ce n'est pas de l'instabilité. C'est plutôt le fait que je ne respecte pas ceux qui ne me respectent pas et que je ne suis pas hypocrite ni diplomate. De plus je n'aime pas plafonner. Je travaille au même endroit depuis janvier 2004, un record dans mon cas !
Pourquoi ce carnet ? Pour me défouler et apprendre à écrire.
Pourquoi ce "Curriculum PITOU" ? J'ai pensé que les lecteurs voudraient peut-être savoir qui est le "chien" qui se cache derrière M.PITOU.
Première expérience avec un parti politique: Réal Caouette et le Crédit Social... j'avais 12 ans !
Si je gagnais à la loto: Je tenterais de mettre sur pied un média qui agit pour améliorer le sort de la population.
Je rêve: Que je n'écris pas pour rien.
Appartenance politique: Alloiste... un obscur groupuscule comprenant deux membres... bénévoles !
Ambition politique: Se débarrasser pacifiquement de tous les politiciens et les remplacer par une vraie démocratie grâce à internet.
Pourquoi le nom de M.PITOU ? J'écrivais des horoscopes humoristiques avec ce pseudonyme il y a quelques années dans le journal étudiant du CEGEP St-Laurent. C'est parce que je connaissais celle qui était rédactrice en chef et non à cause de mon charme que j'ai eu le poste... évidemment ! J'ai aussi sévi avec ce pseudonyme, sur un site, Pssst, où je ne me suis pas fait que des amis et qui est mort maintenant.

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