Qu'on se le dise !

vendredi, mars 31, 2006
  Si BIG BROTHER le dit...
Au menu aujourd'hui, quelques mensonges racontés hier...

«Je veux remercier votre peuple et votre gouvernement d'appuyer la naissance d'une démocratie en Afghanistan. Vous appuyez un peuple qui était sous l'emprise d'un régime brutal, si brutal que de jeunes filles ne pouvaient même pas fréquenter l'école» (George Bush)

«Malgré nos divergences et nos intérêts différents, le Canada et les États-Unis partagent des valeurs communes importantes, des valeurs comme la liberté, la démocratie, les droits humains, la primauté du droit. Nous croyons aussi que ces valeurs sont importantes non seulement pour le Canada et les États-Unis, mais aussi pour les autres peuples du monde» (Stephen Harper)

Quand on prend le temps de s'informer un peu au sujet de l'Afghanistan, on voit bien que ça ne va pas aussi bien que le dit le clown qui fait semblant de diriger la Maison Blanche. Quant aux valeurs communes que partage le Canada et les États-Unis, c'est de la bouillie pour les chats à mon avis.

Non mais, qui croit encore que le gouvernement américain veut exporter la démocratie et la liberté en Irak ?
 
  Parlant de gaspillage...
Rions... jaune, mais rions...

« Après avoir mené une enquête, le Bureau fédéral de la concurrence exonère les compagnies pétrolières de l'accusation d'entente pour hausser artificiellement les prix de l'essence à la suite du passage de l'ouragan Katrina dans le sud des États-Unis. »

On donne le titre de Bureau fédéral de la concurrence à cet organisme, mais on devrait plutôt l'appeler Bureau fédéral de la soumission !

P.S. Vous avez bien compris que le titre de ce billet fait référence à l'argent qu'on gaspille à entretenir cet organisme. Bravo.
 
jeudi, mars 30, 2006
  La lune de miel est terminée...
J'essaie de ne pas trop commenter les sondages, mais comme celui-là en fera pleurer plus d'un...

L’élection d’André Boisclair comme chef, le 15 novembre, n’a pas créé d’engouement, au contraire. Avec un taux de satisfaction de 36 %, le nouveau chef péquiste est moins populaire que ne l’était Bernard Landry en pleine contestation de son leadership.

C'est clair et net que la descente au enfer du PQ ne fait que commencer. Les Québécois ne sont pas aussi dupes que voudraient le croire les illuminés du Conseil de la souveraineté.

Quand je dis que ce sondage en fera pleurer plus d'un, c'est que je sais comment les militants souverainistes carburent aux sondages. Les cons qui dirigent le PQ pensent qu'ils vont gagner la prochaine élection parce que Charest est impopulaire dans les sondages présentement.

Sauf qu'il ne faudrait pas penser que le PLQ ne sait pas comment gagner une élection. Charest a encore beaucoup de temps devant lui.
 
mercredi, mars 29, 2006
  En attendant les conditions gagnantes... (3)
Ce qui devait arriver, arriva. Ce livre que propose le Conseil de la souveraineté est la première manchette du très sérieux(sic) bulletin de nouvelles de Pierre Bruneau. Hi, hi, hi... À la fin de la journée le "cheuf" Boisclair a dit qu'il se dissociait de cet éclair de génie...

« Après s'être longuement fait tirer l'oreille, le chef péquiste a finalement accepté de réagir en fin d'après-midi à la publication du guide destiné aux enseignants auquel a participé la présidente du PQ, Monique Richard. »

C'est bien évident, maintenant que la chose est carrément tournée au ridicule, qu'il ne pouvait faire autrement.

Sauf que, considérant l'accointance entre le PQ et le Conseil de la souveraineté, et le fait que la présidente du PQ a participé à ce livre, si la nouvelle avait bien passée dans les médias, Boisclair aurait sûrement trouvé l'idée géniale.

D'ailleurs, je suis sûr que c'était le cas avant que ce livre ne soit rendu public...

P.S. Complément d'information... ou prémonition, gracieuseté de son excellence le Bourgeois: La seule chose que je pourrais ajouter, c'est qu'on n'est jamais trop prudents et qu'il est possible qu'il n'arrive rien d'ici 5 ans dans le dossier national... Vaut donc mieux se préparer aussi à long terme...
 
  En attendant les conditions gagnantes... (2)
C'est bien évident que des projets aussi farfelues font perdre de la crédibilité à l'option souverainiste...

« La tentative du Conseil de la souveraineté d'utiliser le réseau de l'éducation pour faire la promotion de la souveraineté s'annonce comme n'étant rien de plus qu'un coup publicitaire sans conséquence. Chose certaine, le Conseil ne pourra pas compter sur l'appui de la CSQ, qui représente l'écrasante majorité des enseignants du primaire et du secondaire, pour utiliser l'ouvrage «Parlons de souveraineté à l'école» qui sera lancé plus tard aujourd'hui (mercredi).

Le président de la centrale, Réjean Parent, estime que ce genre d'ouvrage n'a aucunement sa place en milieu scolaire. Il ajoute que les enseignants du Québec n'ont pas à être les propagandistes d'une quelconque doctrine et qu'ils refuseront de s'impliquer dans une opération de lavage de cerveau.
»

Je viens de voir un reportage à RDI sur le sujet. Si le Conseil de la souveraineté pensait faire un bon coup en sortant ce livre, il s'est mis un doigt dans l'oeil et profondément. Regardez bien comment la nouvelle sera commentée dans les médias.

Je serais curieux de savoir combien d'illuminés ont travaillé sur ce projet...
 
  En attendant les conditions gagnantes...
Le Conseil de la souveraineté fait parler de lui aujourd'hui et pas parce que le forum a été ré-ouvert...

(CKAC) - Le Conseil de la souveraineté du Québec lance un livre coup de poing aujourd'hui; un livre qui se veut un appel aux enseignants pour qu'ils expliquent les «bienfaits» de la souveraineté aux jeunes, de la maternelle à l'université.

Ça travaille fort du ciboulot au Conseil de la souveraineté. J'imagine que tous les professeurs vont se précipiter pour se procurer ce livre. Et qu'après, ils vont se mettre à expliquer fébrilement les bienfaits de la souveraineté à leurs élèves.

Allez ma petite Mylène, dessine-moi M. Boisclair... oh que c'est beau... maintenant dessine-moi l'Institut Économique de Montréal !
 
mardi, mars 28, 2006
  Allez les enfants, on rentre à la maison !
La CSN a maintenant tellement d'argent, qu'elle a les moyens de se payer les tribunaux...

La Centrale des syndicats nationaux a décidé lundi de porter devant les tribunaux certaines dispositions de la Loi sur l'équité salariale.

La semaine passée, on parlait de "grève perlée" dans les CPE. Une heure de grève par jour. Cette semaine ça devait être deux heures par jour, mais là tout le monde rentre au travail en attendant les tribunaux.

J'ai beaucoup de misère à comprendre cette stratégie. En fait, je la trouve complètement ridicule.

Les éducatrices qui ont débrayé la semaine passée, se font manipuler par leurs leaders syndicaux. Ces derniers improvisent, ils n'ont aucunes stratégies alors qu'ils en auraient bien besoin. Depuis que Charest est au pouvoir, ils ont fait beaucoup de menaces mais ils n'ont jamais livré la marchandise.

Les employés syndiqués payent quand même leurs cotisations à toutes les semaines. Pour rien depuis longtemps, mais bon. Pourtant avec la montée fulgurante de la droite, on aurait bien besoin de leaders syndicaux un peu moins mollassons !
 
  Le néant de la UNE !
Plus souvent qu'autrement, l'information dans les médias traditionnels n'est rien de plus que de la téléréalité pré-digérée. Et Le Devoir participe comme les autres à ce triste spectacle...

« Avis aux dirigeants des différents pays, les citoyens de la terre veulent qu'on s'attaque à la pauvreté et aux écarts entre riches et pauvres. C'est ce qui ressort d'un méga-sondage réalisé auprès de 53 749 personnes, dans 68 pays, par Gallup International Association (GIA), un regroupement international de firmes de sondages. »

Si Le Devoir avait mis ce texte dans ses pages intérieures, je n'aurais rien dit. Mais le premier texte de la première page, hier, je trouve que c'est un peu exagéré. Ce n'est qu'un autre sondage et l'avis aux dirigeants des différents pays ne servira à absolument rien. Ça m'insulte de lire des niaiseries semblabes...
 
lundi, mars 27, 2006
  Avant qu'il soit trop tard ?
Ce n'est pas parce que nous ne connaissons pas le dossier de l'Approche Commune, et que les médias n'en parlent jamais, qu'il faille se désintéresser du sujet. La première fois que j'en ai entendu parler, c'est dans le forum du CdeS, grâce à Russel Bouchard. Et maintenant il y a Jean-Pierre Plourde de Jonquière qui voudrait bien que les Québécois se réveille...
***
Les Autochtones, l’Approche Commune et les Québécois

Les Québécois dans l’ensemble ont un noble sentiment d’inclusion envers les Premières Nations et c’est tout à leur honneur!

Par ce traité, l'Approche Commune, la propriété des territoires Québécois va passé aux mains des Autochtones.

Pas étonnant qu’on ne nous demande pas notre avis par référendum. Tout le monde connaît d’avance la réponse, belle démocratie!

Jusqu’ou doit-on aller dans cette sympathie ? Là est toute la Question!

Les autochtones du Québec ont déjà beaucoup plus de droit que vous et moi n'en aurons jamais!

Il ne paient aucun impôt, profitent de tous les services gratuitement, vous et moi leur retournons des redevances de plusieurs milliards de dollars. Cette argent pourraient servir à bâtir des écoles, des universités, des hopitaux et des dispensaires! Ou va la majorité de ces dollars?

Les peuples autochtones sont sous la coupe d'une élite d'affaire et comme dans toute entreprise le profit est la norme. Malgré les milliards qu’on leur donne, il y a encore des autochtones dans la misère et il y en aura toujours, comme chez les Québécois.

Par ce traité, les sept millions d’habitants Québécois de toutes origines vont passés du statut de majorité Québécoise à celui de minorité Canadienne. Nous n’aurons même pas le droit d’habiter une réserve nous appartenant vraiment car le terrain sous votre résidence actuelle deviendra la propriété des Autochtones et sujette à l’expropriation. Ça n’a aucun bon sens (voir les extraits que j’ai relevé pour vous sur mon site http://saglac.iquebec.com.)

Une très grande partie des francophones du Québec sont métissés et non reconnus, on est en route vers une situation d'Apartheid ou un groupe minoritaire de quelques milliers d'individus vont imposer leur vus à une majorité de 7 millions, c'est cela la réalité. c'est la recette assurée d'une guerre civille annoncée!

Pensez-y bien, nous deviendrons les autochtones de demain et je ne suis pas très certains que ceux d'aujourd'hui vont avoir autant de sympathie pour nous qu’on en a eue pour pour eux.

Bienvenue chez les Acadiens.

Mes opinions ne vont pas contre les autochtones, mais dans la prise de conscience que notre peuple est au prise avec des contraintes d’un ordre encore plus grand que celui des Premières Nations du fait de notre nombre important.

Les Québécois majoritaires sont en train d'accepter sans consultation un bout de miroir en échange des territoires qu'ils occupent et qu’ils ont développés.

Que vous croyez que j’ai tord ou raison, vous avez le devoir de vous informer et vite afin de décider de façon éclairée de vous opposer ou de laisser faire en connaissant les conséquences. Il ne faut pas miser notre avenir et celui de nos enfants sur un simple mouvement de sympathie.

La démocratie s'exprime par des majorités et non par le racisme sousjacent à la situation du Québec autochtone en devenir.

Il ne faut pas se le cacher, la plupart de nous, sommes des autochtones, je suis né ici et je vais mourir ici, voyez la définition d’autochtone dans votre petit Larousse.

Vous et moi serons bientôt exclus des décisions qui nous concernent;

Pendant qu'à Québec on discute sur la façon de réduire le déficit, Ottawa accumule des milliards de surplus dont au moins 25 % vous appartient, ne vaudrait-il pas mieux récupérer nos billes et sortir de ce guépier!

Je m’oppose donc vertement au traité de l’approche commune négocié entre représentants fédéraux et sans consultation de la population parce qu’il n’est pas inclusif et qu’il retire à la majorité Québécoise son droit à la propriété.

La mêche d’un baril de poudre est allumé…

Vive la démocratie!

Qu'en pensez-vous?

Jean-Pierre Plourde, Bsa, DGE
 
dimanche, mars 26, 2006
  Sortez le champagne ! (2)
Pour ce quatrième anniversaire voici quelques observations, impressions, et autres définitions...
Voilà. Vous me connaissez maintenant un peu plus !!!
 
  Sortez le champagne !

Il y a exactement 4 ans aujourd'hui, j'écrivais un premier billet dans ce blogue. J'ai déja dit que j'écrivais dans ce blogue pour me défouler. Je m'intéresse beaucoup à l'actualité et ce que je voyais en 2002 tout comme ce que je vois en 2006 est très désolant.

Je répète souvent que BIG BROTHER est vraiment bien installé parmi nous. Je le pense encore ce matin quand je lis une phrase du genre... Le Bloc ne questionne pas la légitimité de la présence des militaires canadiens en Afghanistan pour lutter contre le terrorisme.

C'est très souvent décourageant de suivre l'actualité. Ça fait pourtant 4 ans que je la suis intensément pour alimenter ce blogue. Suis-je plus malheureux aujourd'hui ? Non. Plus déprimé ? Parfois...

Je me félicite d'avoir quand même persisté. Ça ne m'empêche pas d'avoir régulièrement envie de tout abandonner.

L'anniversaire de "Qu'on se le dise !" ne peut pas être joyeux, car il n'y a à peu près jamais rien de joyeux dans ce blogue. Sauf que 4 ans pour un blogue, c'est beaucoup quand on sait qu'en moyenne, les blogues ne durent pas plus que 8 mois.

Je profite donc de ce billet pour me féliciter personnellement. On est jamais si bien servi que par soi-même, après tout !
 
samedi, mars 25, 2006
  Eau secours !
Comme le souligne judicieusement ici, Yvan Lemay, les redevances sur l'eau que le gouvernement Charest demande à Hydro-Québec, pour son Fond des générations, c'est juste proche d'être une bonne idée...

«
Le Fonds fera fructifier son capital, qui proviendra en majeure partie de redevances sur l'eau imposées à Hydro-Québec Production, ce qui pourrait se traduire par des hausses substantielles de tarifs à moyen terme. »

Vous aussi, vous trouvez que le gouvernement nous en a passé une autre vite ? Voyez comment réagit André Boisclair...

« Si le Parti québécois était au pouvoir, il accepterait l'idée des droits hydrauliques (exigés à Hydro-Québec), mais il consacrerait ces sommes d'abord et avant tout au financement des études postsecondaires et universitaires. »


Le PQ et le PLQ sont tellement pareils, qu'ils se volent les idées.

P.S. Un texte à lire dans Non merci, pas de Boisclair dans ma cour !... L'enthousiasme est rapidement tombé
 
vendredi, mars 24, 2006
  Chuuuttt...
Il me semblait que le Canada et ses soldats n'étaient pas supposés être en Irak...

« Si à Londres et Washington on affirmait jeudi que le Canada avait pris part à l'opération militaire pour libérer les deux otages canadiens en Irak, le premier ministre Stephen Harper n'a jamais voulu confirmer les informations. "Je peux seulement dire que nous avons participé dans cette (opération) réussie, a déclaré M. Harper en point de presse, jeudi. Mais j'ai toujours dit que je ne suis pas libre d'en dire plus que ça pour des raisons de sécurité nationale." »

Harper dit qu'il n'est pas libre d'en dire plus. Ça étonne. Londre et Washington peuvent donner plus de détails, mais pas le Canada. Pourquoi ?

C'est simple.

Depuis le début de cette sale guerre, on nous dit que le Canada s'y oppose et n'y participe pas. Mais si on se rappelle bien, au début de l'invasion américaine, le Canada avait 1000 marines stationnés dans le Golfe, supposément pour prévenir toute attaque terroriste en haute mer.

Est-ce que les 1000 marines y sont encore stationnés ? Sûrement ! Ils seraient en Irak en ce moment que ça ne me surprendrais pas du tout.

Dans 25 ans, on saura peut-être la vérité !!!
 
jeudi, mars 23, 2006
  Ah le printemps...
« Si j’avais su que je l’aimais autant, je l’aurais aimée davantage. » Frédéric Dard

Comme d'habitude, le lien mène au site Rezo.net, qui n'a pas seulement que de jolies pensées mais aussi des textes souvent très intéressants. Comme par exemple celui-ci, publié sur le site Acrimed.

Le Venezuela et son pétrole intéressent beaucoup le gouvernement américain. Un coup d'État a été tenté en 2002 dans ce pays. Un coup d'État raté... parce les citoyens ont pris les choses en main !!!

Un extrait...

« Depuis que Chávez a été élu président en 1998, et plus particulièrement depuis la période tendue de grèves dans le secteur pétrolier orchestrées par les milieux d’affaires en décembre 2002 ainsi que durant les événements qui ont conduit au coup d’Etat en avril 2002, les médias privés tout puissants ont mené une féroce campagne à l’encontre de Chávez en vue de le discréditer. Quelques heures après que ce dernier fut chassé de son poste le 11 avril 2002, le journaliste d’opposition Napoleón Bravo intervint sur les ondes radio et déclara à tort que Chávez avait démissionné de son poste de président. Alors que l’opposition prenait le contrôle du palais présidentiel et cherchait à dissoudre les institutions démocratiques, les médias privés continuaient à diffuser leurs programmes habituels mêlant émissions culinaires, feuilletons télévisés et dessins animés.

Comme les chaînes publiques de télévision, telles que le Canal 8, et bien d’autres stations de radio ou chaînes de télévisions communautaires se trouvaient empêchées de diffuser leurs programmes, les membres de la communauté se voyaient ainsi privés de l’accès à l’information.

Durant ces moments, ce sont principalement les médias alternatifs sur papier qui ont permis de diffuser le message aux gens sur ce qu’il se passait véritablement. Selon Roberto, un ouvrier de l’Imprimerie municipale de Caracas, les militants se sont rendus à l’imprimerie et ont œuvré en vue de produire 100.000 copies d’un bulletin visant à informer la population sur ce qui se passait dans le pays. Après être parvenue à nouveau à diffuser son programme, la Radio Fe y Alegria put ainsi annoncer le coup d’Etat à la population. Grâce aux bulletins, aux chaînes de radio alternatives et à l’échange de messages via téléphone portable, la population put faire circuler l’information concernant le coup d’Etat et sortit alors dans la rue pour manifester massivement. Ce sont ces manifestations qui ont permis à Chavez de revenir au pouvoir. »

Le texte intégral est ici...

Quand je lis ce genre de texte, ça me redonne espoir dans l'humanité.
 
mercredi, mars 22, 2006
  Un clown, c'est drôle quand ça ne parle pas !
La marionnette à la tête de l'administration américaine a ouvert la bouche hier devant les journalistes. Les mensonges qui en sont sortis ont été répétés toute la journée dans les médias...

« Nous reconnaissons tous qu'il y a de la violence, des violences confessionnelles, mais la façon dont je vois la situation, c'est que les Irakiens (..) ont décidé de ne pas se lancer dans un guerre civile»

« Les terroristes n'ont pas abandonné, ce sont des durs, ils aiment tuer, il va encore y avoir de durs combats »


Chaque fois que Bush ouvre la bouche, il ment. Et les médias, en reproduisant sa propagande, mentent aussi.

Il y a aussi le chef du parti qui ne sert à rien qui avait quelque chose à dire hier. Doit-on sérieusement se demander si le monsieur est naif... ou complice ?

« Le chef bloquiste, Gilles Duceppe, se réjouit des propos du ministre de la Défense, Gordon O'Connor, qui affirme que les soldats canadiens ne remettront pas de prisonniers afghans aux Etats-Unis, mais bien aux autorités afghanes. M. Duceppe précise toutefois qu'il faut s'assurer que les autorités afghanes ne soient pas un vase communicant avec les autorités américaines afin d'éviter que le résultat final soit celui que l'on cherche justement à éviter. »

Duceppe peut bien être réjoui, il n'aura jamais à se rendre sur place pour vérifier si les prisonniers afghans sont bien traités. Sachant que le gouvernement afghan n'est qu'une vulgaire succursale du gouvernement américain, le ministre de la défense canadien peut bien promettre n'importe quoi, on ne saura jamais qu'est-ce qui se passe vraiment là-bas.
 
lundi, mars 20, 2006
  Quand t'as pas d'idée...
« Le Parti québécois lance une consultation publique pour définir la politique culturelle d'un éventuel Québec souverain. »

Tu fais semblant d'être démocrate et tu consultes la population !!!

Puisqu'on y est... Pauline a démissionné. Je ne sais pas où elle se situe vraiment dans l'échiquier politique, mais elle est sans aucun doute plus à gauche que Boisclair. Est-ce que son départ signifiera que le PQ tendra de plus en plus à droite ? L'avenir le dira.

Parlant de Boisclair, j'ai écouté son entrevue avec Dutrisac à TQS et j'ai trouvé qu'il prend de plus en plus d'assurance.

On sent que ses conseillers travaillent fort pour en faire un candidat "clef en main" parfait !

Et parmi les plus grands admirateurs (pour ne pas dire adorateurs) de Boisclair, il y a Gilles Rhéaume qui y va de cette déclaration assez humoristique dans le forum de Patrick Bourgeois aujourd'hui...

« Quoiqu'en dise les éteignoirs par convictions ou par intérêt, Boisclair sur l'indépendance s'inscrit dans le voie de Parizeau. Ses déclarations sur OTtawa el référendum sont du jamais entendu au PQ. Avec Parizeau il se situe dans la lignée de l'autoroute de la souveraineté. »

Si on comprend bien Rhéaume, un vieux militant(sic) qui a ses entrées à la SSJB et sur le Conseil de la souveraineté, nous serions en face de rien de moins que le sauveur que le Québec attend depuis la nuit des temps.

Ça reste à voir...
 
  C'est pas facile d'être inutile !
Ce sera bientôt la rentrée parlementaire à Ottawa. Je pense qu'une session sera suffisante pour qu'on voit enfin le parti de Duceppe sous son vrai jour...

« Le Bloc québécois se cherche une mission. Face à un gouvernement conservateur qui se dit prêt à répondre à plusieurs revendications du Québec, les troupes souverainistes ne semblent plus savoir sur quel pied danser. »

Le texte de Nathaëlle Morissette est assez intéressant. C'est vrai que le Bloc n'aura pas trop le choix d'appuyer les politiques de Stephen Harper et que sa position de "balance du pouvoir" pourrait devenir assez lourde à porter.

La crédibilité du mouvement souverainiste risque d'en prendre pour son rhume. Ceux qui pensaient, après l'arrivée de Boisclair, que l'élection du PQ était dans le sac lors du prochain scrutin, devraient tout de suite reviser leurs stratégies.
 
  Sans le Québec, point de salut !
Tout parti politique fédéral qui se respecte(sic) a besoin du Québec pour "faire du chemin". C'est pourquoi le congrès à la direction du parti Libéral se tiendra à Montréal...

«Pour le Québec, c'est une excellente nouvelle, qui indique clairement que la réélection du Parti libéral du Canada (PLC) passe par le Québec», s'est réjoui le président de l'aile québécoise de la formation, Robert Fragasso, en conférence de presse.

C'est vrai que la réélection du PLC passe par le Québec. C'est la même chose pour tous les partis politiques qui veulent être le gouvernement à Ottawa. Notez bien ceci: Le prochain chef du Parti libéral, qui sera "sanctifié" au Québec, gagnera son poste parce qu'il aura "chié" sur le Québec... dans le reste du Canada.

C'est connu, Harper devra faire des concessions à son ami Charest car lui aussi a besoin de la province s'il ne veut pas que sa carrière de PM soit aussi courte que celle de Joe Clark. Et ce sont ces concessions que le prochain chef du PLC promettra de combattre.

Ça ne se discute pas souvent dans les médias traditionnels, mais c'est très payant pour les politiciens fédéraux de se faire du capital politique sur le dos du Québec auprès des canadiens anglais. Regardez bien aller Stéphane Dion...
 
samedi, mars 18, 2006
  Hmmm...
Non, non, le lien ne mène pas vers un site pornographique...

« L’existence d’une très jolie femme ressemble à celle d’un lièvre le jour de l’ouverture de la chasse. » Paul Morand

C'est la pensée du jour sur le toujours excellent site Rezo.net !!!
 
vendredi, mars 17, 2006
  Guerre en Afghanistan: Désinformation du jour !
Le blogueur Yvan Lemay se demande ce matin si Radio-Canada n'est pas en train de devenir le réseau FOX du nord...

« Depuis que l’armée canadienne semble s’être transformée en armée de guerre plutôt que de maintien de la paix, il me semble que je vois de plus en plus de reportages complaisants sur le travail de l’armée en Afghanistan. »

Moi ce que je remarque, c'est que tous les médias veulent nous vendre l'importance d'appuyer nos soldats dans cette guerre. Encore ce matin, un simple texte de La Presse sur un soldat blessé qui dit vouloir retourner en Afghanistan devient une occasion de plus...

« Selon le soldat, la mission en Afghanistan est extrêmement importante et l'appui des Canadiens signifie beaucoup pour les militaires déployés là-bas. "Un soldat peut toujours compter sur sa famille et ses amis pour l'appuyer. Mais il faut aussi sentir que le pays est derrière nous - c'est probablement un des aspects les plus importants sur lesquels nous n'avons aucun contrôle." »

On ne saura rien de ce qui se passe vraiment en Afghanistan, tout comme on ne sait rien de ce qui se passe en Irak. Les seules nouvelles que nous obtiendrons, seront des MENSONGES fabriqués par des firmes de relations publiques. C'est court, c'est cru, mais c'est la réalité.

Qu'on se le dise !
 
jeudi, mars 16, 2006
  Qui gouverne à coup de slogans?
Le Parti québécois accuse le gouvernement libéral de Jean Charest de gouverner à coup de slogans. Il dénonce habilement ce qu’il a toujours fait, soit pour gagner le pouvoir, soit pour le reprendre. Son petit frère, à Ottawa n’est pas en reste dans ce domaine.

En 1993, le slogan du Bloc québécois était : «On se donne le vrai pouvoir». Pour un parti qui promettait de rester dans l’Opposition éternellement, c’était tout un tour de force d’avoir déniché un tel attrape-nigauds. Puis, en 2004, la trouvaille du Bloc fut plus que géniale : «Un parti propre au Québec!». Comme si un parti pouvait ne jamais se salir les mains et tremper dans des opérations plus ou moins douteuses. Les gens ne disent-il pas que la politique «c’est sale! ». En 2006, avec son «Heureusement, ici, c’est le Bloc», le Bloc a dépassé la mesure acceptable. Comme si le bonheur était assuré, une fois de plus en restant dans l’Opposition et en cultivant le discours négatif et parfois revanchard qui sied depuis toujours au parti de Gilles Duceppe.

Au Parti québécois, les slogans politiques ont été fabriqués aussi à l’aune de la prise du pouvoir. Après avoir stigmatisé le fédéralisme, le traitant de maison de fous, après avoir dit pendant six ans qu’on ne pouvait pas être un bon gouvernement dans le régime fédéral, René Lévesque, en 1976, adopta un slogan tout à fait… «fédéraliste». Le 15 novembre 1976, le P.Q. demandait à ses électeurs d’élire un…bon gouvernement en leur promettant de se prononcer sur l’indépendance plus tard, avant la fin du premier mandat. La question posée lors de ce premier référendum reniait la promesse du slogan électoral du Parti québécois : le référendum porta sur le renouvellement du fédéraliste et non sur l’indépendance, tel que promis.

Puis, il y a eu le «Faut rester forts!», et surtout l’inégalé «L’autre façon de gouverner» de Jacques Parizeau, à l’élection de 1994. Et enfin le savoureux : «J’ai confiance, de Lucien Bouchard, à l’allure de nos anciens litanies du Sacré-Cœur.

Le Parti québécois nous réserve sans doute un slogan tout aussi accrocheur lors du prochain scrutin provincial.

Il n’échappera pas à la mode qui est devenue la nôtre. Le Québec ne cultive plus le débat d’idées : de part et d’autre, on ment, ou maquille la vérité pour aller chercher le maximum de votes. Il ne faut pas se surprendre que le vote populaire chute d’élection en élection. Les gros bon sens des gens l’emporte sur les phrases vides et aguichantes de nos habiles fabricateurs de slogans. Et que nous réserve-t-on pour le prochain scrutin? Je me mets à penser ce que les libéraux sortiront pour débâtir Boisclair et j’ose imaginer ce que les péquistes inventeront pour déstabiliser Jean Charest.

Un malin m’a suggéré le slogan suivant pour le P.Q. : «Il est temps de tirer la ligne» (en parlant de libéraux…); un autre m’a dit de proposer au parti libéral le slogan suivant : «Cette fois-ci, ici, on est vraiment prêt!». Je pense qu’aucune des deux propositions ne sera acceptée. Le concours est lancé. Les intéressés, à vos crayons!

Nestor TURCOTTE
MATANE
 
mercredi, mars 15, 2006
  Vous avez dit propagande ?
La visite de Stephen Harper en Afghanistan est une véritable opération de relation publique ayant pour but de nous faire avaler un mensonge, la guerre contre les terroristes. Et quoi de mieux qu'un sondage pour légitimer cette fumisterie...

Les Canadiens semblent avoir changé d'avis quant à la pertinence pour le Canada de maintenir une mission militaire en Afghanistan. Un sondage Strategic Counsel publié ce matin révèle qu'une modeste mais claire majorité de 55 pour cent des répondants appuie le déploiement militaire canadien dans ce pays; 41 pour cent des gens s'y opposent.

Évidemment que ce sondage sent la fabrication à plein nez mais il a quand même été un sujet de reportage hier, dans tous les médias traditionnels. Toujours selon ce sondage... « Parmi les 1000 Canadiens interrogés au cours des derniers jours, 90 pour cent ont dit connaître le but de la mission, et 63 pour cent ont dit en avoir une idée; 37 pour cent des gens en ignoraient la teneur. »

???

Vous comprenez quelque chose à ces chiffres ? Éclairez-moi s.v.p car moi je n'y comprend rien.

Ce que je comprend par contre, c'est que nous sommes maintenant embarqués dans une guerre permanente. Oui, oui, une vraie guerre. Qui sera longue si on se fie au propos de notre premier ministre. Et dire qu'au départ, la mission des soldats canadiens était de reconstruire l'Afghanistan, rien d'autre.

Qui a dit que nous vivions dans un pays démocratique ?
 
mardi, mars 14, 2006
  Vivre libre ou disparaître
J'ai reçu un courriel de Jean-Pierre Plourde et j'aimerais bien pouvoir l'aider. Le Journal de Montréal refuse son argent...

« Bonjour Monsieur :

J'ai fait une analyse de la situation du Québec qui va vous intéressez, voir POL58 ci-attaché.

J'ai tenté d'acheter une page dans le Journal de Montréal pour le publier le 23 décembre 2005.

Mon but était de tester le contrôle de l'information dont je soupçonnais l'existence après avoir envoyé plusieurs textes d'opinion dans différents journaux. Presque rien ne se publiait qui n'était pas favorable à l'approche commune.

Mes soupçons se sont confirmés, on m'a répondu qu'on ne publiait pas ce genre de texte. J'ai conservé la réponse du journal dans mes courriel...

Le Journal de Québec pour sa part, n'a accepté de me vendre qu'un tiers de page, il a charcuté mon texte et modifié plusieurs mots comme condition de publication. De plus, le document à été rendu invisible dans le journal en l'intégrant à un article sur les négociations syndicales de VIA Rail dont le titre dominait le mien du double ou du triple.

Je ne sais pas si le journal a conservé ou pas mon article sur le site du journal sur internet, je ne suis pas allé voir. J'ai par contre conservé une copie de la page du Journal de Québec du 23 décembre.

C'est une situation très très grave de cacher la vérité aux citoyens et de piller les biens des 7 millions de Québécois sans leur demander leur avis.

J'ai envoyé une trentaine de courriers aux différents journaux du Québec, il semble bien que le contrôle de l'information soit bien fait.

C'est le geste d'un pays en guerre que de contrôler l'information.

Le seul journal qui a accepté de publier mes textes intégralement est Le Quotidien du Saguenay-Lac St-Jean. Est-ce pour les milliers de dollars que ça m'a coûté, je le pense... De plus cette publication ne vas pas très loin et ne dérangera pas tout le Québec...

Il est évident qu'une omerta est en cours, et il faut briser le silence et informer les gens des grands centre par d'autres moyens.

On m'a référé à vous, il ne me reste que l'internet pour informer les grands centres de l'implication de ce qui se magouille en catimini.

Si vous trouvez mon message important, comme je le crois, vous serait-il possible de faire parvenir une copie de mon texte POL58 ci-attaché à vos connaissances capables d'en apprécier la justesse.

Merci de m'avoir lu. »

Jean-Pierre Plourde, Bsa
saglag@gmail.com
***
Oui je trouve que votre message est très important M. Plourde. Les Québécois se feront spolier 45% de leur territoire et ILS NE LE SAVENT PAS. Et le Journal de Montréal ne veut pas le dire, même si on le paye pour ça.

Qui croit encore à la liberté d'expression ?

P.S. Le texte refusé par le Journal de Montréal et charcuté par le Journal de Québec est publié intégralement ici...
 
samedi, mars 11, 2006
  Chez Quebecor, les employés ça n'a pas de prix !
C'est connu, un actionnaire, ça n'a pas de conscience sociale. Un porte-parole bien payé, qui a fait ses classes chez National, non plus...

(PC) - Le groupe Quebecor Média a avisé jeudi après-midi les quelque 400 employés de son centre d'appels Télexperts que cette filiale cessera ses activités à la fin du mois de juillet prochain, en raison de coûts jugés trop élevés. (...)
Le vice-président exécutif responsable des affaires corporatives chez Quebecor, Luc Lavoie, a indiqué en entrevue que les clients qui ont recours à Télexperts «trouvent le service trop coûteux et l'abandonnent».

Ce qui est "hilarant" dans cette histoire, c'est que les clients de Télexpert sont des filiales de Quebecor, genre Vidéotron et le Journal de Montréal. Quand Luc Lavoie dit que les clients trouvent le service dispendieux, ça veut dire en réalité que la direction de Quebecor trouve le service dispendieux.

Et ça passe comme une lettre à la poste. Étonnant. C'est vrai que les médias se protègent aussi entre eux !
 
vendredi, mars 10, 2006
  Tout n'est pas que Montréal...
J'ai eu la chance de rencontrer une fois Michel Morin. Lui et moi avions bien apprécié. Moi, parce que j'ai vu une fois ce qu'était un vrai journaliste...

J'ai eu des nouvelles de Michel cette semaine. Jusqu'à tout récemment, Michel était rédacteur en chef pour un hebdo de Drummondville. Ce journal n'est plus depuis novembre. Mon imbécile de patron a tout bouzillé avec son attitude imbécile.

C'est dommage pour Michel car il est un EXCELLENT journaliste. Et comme les bons journalistes ne courent pas les rues, ce gars-là mériterait un travail dans son domaine et bien payé en plus...

Drummondville, le 22 février 2006
Titre : L’information régionale : un territoire occupé
Lettre ouverte pour le journal Le Devoir

Par : Michel Morin, ex journaliste à Drummondville

« Les débats concernant l’avenir de l’information se déroulent principalement à Montréal. Bien sûr les têtes de réseaux et les sièges sociaux y sont confortablement installés. Traversons le tunnel pour voir comment l’information se porte en région. Depuis les quinze dernières années, en fait depuis que les règles du jeu ont été assouplies pour permettre aux entreprises de presse de devenir plus concurrentielles, les régions ont été prises d’assaut par d’imposants bataillons médiatiques. Après la convergence, la synergie, la « montréalisation » de l’information et les sempiternelles restructurations, il y a urgence de s’intéresser aux conséquences du néolibéralisme sur l’information régionale... »

Le texte au complet est disponible ici. À souligner que Le Devoir ne l'a pas encore publié !!! C'est ce qui est détestable avec les courriers du lecteur. Quand les textes proposés parlent des "vraies affaires", on ne les publie pas, tout simplement. C'est de l'information controlée et c'est scandaleux.

Que deviendra Michel maintenant ? Pour le moment, il se cherche un emploi. Ce sera difficile pour lui de se trouver un autre travail de journaliste, car il refuse d'être un laquais au service des actionnaires.

Tu devrais commencer un blogue mon cher Michel. Ça paye pas mais tu peux parler !
 
mercredi, mars 08, 2006
  Brader, mentir... pourquoi pas ? C'est permis !
Il y a quelque sujets à commenter dans l'actualité aujourd'hui dont le plus dégoûtant... la vente d'une partie du Mont-Orford au privé !

« Thomas Mulcair affirme que son refus d'accorder des passe-droits à quiconque, y compris à des promoteurs, a amené son chef, Jean Charest, à l'éjecter du ministère de l'Environnement pour lui offrir un poste de moindre importance. »

Et vlan dans les dents M. Charest. Sauf que les médias font quoi avec cette déclaration de Mulcair ? Elle mériterait une analyse très appronfondie. C'est "Gomery" en permanence dans le gouvernement Charest présentement. Ces gens-là bradent nos richesses, je sais que je radote, dangereusement.

Y'a-t-il un avocat dans la salle pour entamer un recours collectif pour tous les citoyens qui habitent cette belle province ? Parce que là, il y a un gouvernement qui vend ce qui ne lui appartient pas et il ne demande la permission à personne. Pourvu que les amis contributeurs soient contents. Sauf que...

Un texte de la Presse Canadienne publié dans Le Devoir d'aujourd'hui nous apprend que le PQ aussi avait des projets pour le Mont-Orford... Dans les archives du ministère de l'Environnement, on a même découvert que le ministre responsable des parcs, Richard Legendre, dans le gouvernement péquiste, avait à l'époque concocté un projet semblable à celui présenté par M. Béchard, projet qui était resté lettre morte. L'intention du gouvernement péquiste était même de procéder sans appel d'offres, indique-t-on.

PQ, PLQ, même combat ? Ou mêmes amis ?
***
«
Stephen Harper s'attend à un appui massif de la population pour le maintien des troupes militaires canadiennes en Afghanistan. »

Il faut faire extrèmement attention avec les informations qui proviennent de l'Afghanistan. Il y a beaucoup de mensonges cachés derrière d'obscures accidents. Ce que devait être la mission du Canada, la reconstruction de l'Afghanistan, était un mensonge. Ça part mal !
***
«
Le ministre Claude Béchard se défend de favoriser le développement économique au détriment des intérêts environnementaux. »

Ben oui. On vous crois sur parole monsieur le pantin.
***
« L'ancien ministre libéral des Travaux publics, Scott Brison, se défend d'avoir livré des informations privilégiées avant l'annonce de son collègue des Finances de l'époque, Ralph Goodale, sur les fiducies de revenus, le 23 novembre dernier. »

Sauf que. Il dit avoir envoyé un courriel pour rassurer un correspondant...
Son message indiquait à son correspondant, mécontent de la stagnation des marchés des valeurs mobilières au Canada, que la décision prise prochainement lui plairait.

On ne sait pas pour le moment qui est le correspondant, à part qu'il est un employé de la CIBC. Il fait quoi l'employé à la CIBC ? Il passe le balai et s'inquiète pour ses économies ?
***
Bon, c'est assez de dégueulasserie pour aujourd'hui !
 
lundi, mars 06, 2006
  Les «solidaires» du Parti québécois
Nestor Turcotte

Le Parti québécois, sous l’aile d’André Boisclair, n’a pas fini d’étonner. Le jeune chef fraîchement élu, en plus de critiquer ouvertement les médias écrits de la belle province, s’est carrément dissocié de la position de son député de Borduas, Jean-Pierre Charbonneau, sur un pacte entre le Parti québécois et le nouveau parti souverainiste.

Derrière cette prise de position tranchante, le nouveau leader a démontré qu’il n’a pas le flair politique et que son ego l’emporte toujours sur les stratégies à faire. Dans des discours précédents, particulièrement durant la campagne au leadership, il promettait à ses supporteurs, une fois élu, d’établir une large coalition souverainiste entre les péquistes, les adéquistes et tous ceux qui pensent qu'ils sont souverainistes.

Il affirmait que la seule chose qui devait unir ceux-ci, c’était le goût de faire la souveraineté et que les vieilles querelles entre souverainistes mous et souverainistes purs et durs, entre les souverainistes de gauche ou de droite, entre les souverainistes progressistes et les souverainistes conservateurs étaient chose du passé.

La jeune histoire du nouveau chef du P.Q. montre déjà que sa future coalition n’était qu’une simple frime pour attirer des partisans à voter pour lui lors de la course à la chefferie. Et que maintenant qu’il est en selle, il n’en a que pour lui-même, son ego qui se manifeste dans ses points de presse, ses interventions publiques où il ne pèche pas par humilité, où le contenu est éclipsé par des phrases vides de sens, des entourloupettes qui font plancher les journalistes qui l’écoutent.

«Québec solidaire» est né parce que le Parti québécois, depuis plusieurs années, tenait captif un vote qui ne pouvait ne pas s’exprimer en sa faveur. La peur gagne maintenant la demeure du P.Q., puisqu’une autre maison s’est tranquillement établie dans le quartier souverainiste, sans faire trop de bruit, mais qui, maintenant, l’édifice bien élevé, affiche davantage ses préoccupations pour les aspects sociaux, économiques et culturels du Québec de demain.

Les caribous ont essayé de cohabiter avec les kangourous. Bafoués, ridiculisés, méprisés, ils ont décidé de voler de leurs propres ailes. Il est fort à parier que ceux-ci, les plus militants parmi les militants, vont faire un grand mal à la maison péquiste, qui, si on y regarde de près, commence à montrer quelques bonnes fissures dans la façade de la baraque qui veut conserver l’orthodoxie à tout prix!

A écouter les péquistes parler de leurs «frères solidaires» partis fonder ailleurs l’espoir et l’avenir qu’ils ne pouvaient plus discuter dans le salon du seul parti souverainiste (?) au Québec, on a presque envie de pleurer. Enfin, ce n’est pas tellement le départ des caribous qui les inquiète et les désarme. Leur départ gruge fortement dans le vote traditionnel acquis et captif depuis trente ans et qui les faisait élire sans trop se démener.

La crainte de ne pas pouvoir reprendre le pouvoir dans un an ou deux les dérange bien plus que le débat indépendantiste qu’ils camouflent d’élection en élection. Preuve nouvelle que plus les politiciens changent, plus les situations perdurent. Les idéologies peuvent dormir au placard quand le pouvoir est à portée de mains. Ce fut toujours la tactique du P.Q.

Certains ont décidé que la farce avait assez duré: ai-je le droit de les féliciter d’être sortis d’une telle torpeur qui ne faisait que les maintenir dans un état de léthargie trop longtemps accepté?
 
vendredi, mars 03, 2006
  Quand Ali-Baba tient la caisse !
Depuis qu'il est devenu chroniqueur au Journal de Montréal, Yves Séguin use assez adroitement de son nouveau droit de parole. Hier, il a donné son avis sur le déménagement du casino...

« N'est-il pas étrange pour un gouvernement que le plus gros investissement sous son règne, aussi gros que l'un des deux mégahôpitaux promis à Montréal, serve à construire un casino où l'État ramasse ce que les autres y perdent? »

Vraiment rien à rajouter !


 
jeudi, mars 02, 2006
  CLICHÉ: Une image vaut mille mots !
Je n'ai pas commenté la récente cupidité d'Hydro-Québec, probablement trop dégoûté. Surtout avec les raisons qu'ils nous ont donné...

C'est vrai Esperenza, YGreck est un excellent caricaturiste. Voyez ces "suggestions", expliquées en quatre dessins. Hydro-Québec sera sûrement ravi... Mieux consommer, pour mieux vous augmenter...
 
  Gouvernement ou mafia ?
Un sondage Crop/La Presse nous apprenait hier que le PLQ de Jean Charest remontait dans les sondages. On se demande pourquoi...

« Il n'y a pas qu'à la direction de la Société des alcools où le copinage libéral est la norme pour les nominations. Depuis leur arrivée au pouvoir, les libéraux ont placé leurs amis -et surtout les contributeurs à leur caisse électorale - dans les sociétés d'État et les organismes parapublics. »

« Les amis que nomme Jean Charest dans les conseils d'administration sont souvent des gens méconnus du public, mais pas du trésorier du Parti libéral du Québec, qui voit, lui, leur valeur en espèces sonnantes. »

Le pire quand on lit ces textes, c'est qu'on se rend compte que ça n'a pas coûté tellement cher à ces contributeurs pour bien se faire voir du PLQ. Pas beaucoup plus que $2000.00 par année... déductible d'impôt !
 
mercredi, mars 01, 2006
  Une autre ALERTE, autrement dangereuse celle-là...
N'oublions pas que nous sommes en 2006 et non en 1984 (Le titre du livre de George Orwell), encore moins en 1948, l'année où ce livre a été publié...

« Après avoir confirmé pratiquer l'autocensure en Chine et s'en être expliqué devant le Congrès US, Google limite l'accès de certaines vidéos aux internautes américains. »

L'heure est grave.

Ici, on ne sait à peu près rien de ce qui se passe en Irak. Le Devoir et Radio-Canada parle de spectre de guerre civile. Ce n'est pas un spectre, c'est maintenant la réalité. Au grand plaisir de l'industrie de guerre qui aura maintenant ses terroristes en permanence, pour faire la guerre permanente.

La suite à cette "géo-politico-réalité" ? L'Iran. C'est écrit...
 

Bienvenue chez M.PITOU

Ici, vous êtes chez vous à la condition de connaître la définition du mot respect !
Vous pouvez ne pas être d'accord avec moi. Si vous avez des arguments solides, je pourrais changer d'idée... pourquoi pas !
Si vous pompez trop, calmez vous un peu et revenez.

De mon coté, je tenterai de faire la même chose !


Guy Vandal
M.PITOU


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***Curriculum PITOU***

Prénom: Guy
Nom: Vandal
Age: 46 ans
Sexe: Devinez...
Scolarité: Perdu un peu de temps à l'UQAM en science politique.
Profession: Je pratique ce que l'on pourrait nommer; vendeur à la pige. Ce n'est pas ce que j'aime le plus, mais c'est ce qui me permet de gagner ma vie. Et comme je n'ai pas encore appris à me mettre à genoux devant un patron, je suis chanceux d'avoir ce talent. Depuis janvier 2004, j'enseigne la vente, à des jeunes de préférence, par le biais d'une campagne de financement.
Expérience de travail: Un livre ne serait pas suffisant mais... disons que j'ai connu plus d'une centaine d'employeurs ! Selon moi, ce n'est pas de l'instabilité. C'est plutôt le fait que je ne respecte pas ceux qui ne me respectent pas et que je ne suis pas hypocrite ni diplomate. De plus je n'aime pas plafonner. Je travaille au même endroit depuis janvier 2004, un record dans mon cas !
Pourquoi ce carnet ? Pour me défouler et apprendre à écrire.
Pourquoi ce "Curriculum PITOU" ? J'ai pensé que les lecteurs voudraient peut-être savoir qui est le "chien" qui se cache derrière M.PITOU.
Première expérience avec un parti politique: Réal Caouette et le Crédit Social... j'avais 12 ans !
Si je gagnais à la loto: Je tenterais de mettre sur pied un média qui agit pour améliorer le sort de la population.
Je rêve: Que je n'écris pas pour rien.
Appartenance politique: Alloiste... un obscur groupuscule comprenant deux membres... bénévoles !
Ambition politique: Se débarrasser pacifiquement de tous les politiciens et les remplacer par une vraie démocratie grâce à internet.
Pourquoi le nom de M.PITOU ? J'écrivais des horoscopes humoristiques avec ce pseudonyme il y a quelques années dans le journal étudiant du CEGEP St-Laurent. C'est parce que je connaissais celle qui était rédactrice en chef et non à cause de mon charme que j'ai eu le poste... évidemment ! J'ai aussi sévi avec ce pseudonyme, sur un site, Pssst, où je ne me suis pas fait que des amis et qui est mort maintenant.

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