Qu'on se le dise !

mercredi, mars 31, 2004
 
Comportement indécent...

Pour tenir une partie de ses promesses électorales, le parti libéral du Québec fait comme son "grand frère" à Ottawa. Ils projettent de vendre des actifs appartenant au gouvernement du Québec... donc à tous les Québécois.

Que ça vienne du fédéral ou du provincial, la vente de nos actifs dans un but électoraliste est un geste indécent. Le nouveau "Robin des bois" est aussi voleur que son homologue fédéral, s'il vend ce qui ne lui appartient pas pour financer les promesses irréalisables de son parti. On dit qu'il veut en vendre pour 880 millions de dollars. Considérant la grosseur du budget du gouvernement québécois, c'est dans les mêmes proportions que la vente de Pétro-Canada, et tout aussi scandaleux.

Gageons que dans ce cas aussi, quelques uns des acheteurs sont déja connus... et très heureux d'avoir leurs amis libéraux au pouvoir !!!
 
mardi, mars 30, 2004
 
Le terroriste, un ennemi tellement payant...

Aujourd'hui, la vérificatrice nous apprend qu'après les attentats, Ottawa a voté des crédits de 7,7 milliards de dollars, en cinq ans, pour améliorer la sécurité du pays. Nonobstant tout ce qu'on pourrait faire avec cette somme, dans la plupart des cas, l'argent dépensé ne l'est que dans les poches des amis du parti au pouvoir...

Il faudra bien que je me décide à prendre ma carte de membre du parti libéral un jour, parce que malgré toutes leurs magouilles, les libéraux ont l'air d'être "collés" au pouvoir pour encore plusieurs années !
 
 
MonBlogue.Com: Et maintenant, la censure...

J'avoue que j'ai été un peu raide avec mon titre et mon texte au sujet de MonBlogue.Com hier, mais je ne regrette absolument rien.

J'ai écrit un billet il y n'a pas longtemps où j'étais un peu plus poli et où je demandais s'il y avait un webmestre dans la salle. Je n'ai eu aucune réponse à des questions que je trouvais pourtant pertinentes. Et ce billet poli, je l'ai écrit parce que trois collègues blogueurs m'avaient envoyé des courriels ou ils mentionnaient qu'il tentaient de joindre le webmestre de MonBlogue.Com... en vain !

Celui d'hier, je l'ai écrit parce que je trouve totalement incompréhensible que mes lecteurs ne puissent lire mon carnet un lundi matin, parce que le serveur est surchargé. Je n'y crois pas à ce serveur surchargé. Dimanche matin avant huit heures, j'ai voulu consulter mes statistiques et je ne pouvais pas parce que le serveur était surchargé !!! Si c'était vraiment le cas, un responsable de MonBlogue se manifesterait et nous expliquerait c'est quoi le problème... mais non RIEN.

À un moment donné, on en a marre de se faire prendre pour des imbéciles. Moi je le manifeste et je répète que je ne regrette absolument rien.

Pour me punir, MonBlogue.Com et son propriétaire Branchez-Vous.Com ont décidé de censurer mon blogue dans leur page d'accueil. Autrement dit, quand je fais des mises à jours, le titre de mon texte n'apparait plus sur cette page... pour le moment !

Ça c'est du service !
 
 
Méchante transparence...

On sent que ceux qui grenouillent autour de Paul Martin présentement, veulent nous faire avaler que ce dernier est un modèle de droiture. On tentera même, durant la prochaine campagne électorale, de nous le vendre lui, plutôt que son parti. Et pourtant, même si Martin faisait semblant de trouver horrible le scandale des commandites et qu'il promettait que ceux qui étaient impliqués devaient démissionner, il n'a pour l'heure, que quelques boucs émissaires à "donner" à la population canadienne.

La semaine passée, j'ai lu une nouvelle que je n'ai pas eu le temps de commenter. Il s'agit du témoignage d'une fonctionnaire au comité des comptes publiques...

Mme Tremblay a également révélé que le bureau de M. Guité recevait aussi des demandes du bureau du premier ministre, notamment du chef de cabinet de Jean Chrétien, Jean Pelletier, et de certains ministres, dont Denis Coderre.

"Mme Tremblay a aussi relaté que le bureau du ministre Denis Coderre, à l'époque responsable du Sport amateur, appelait pour s'informer du traitement de dossiers de commandites. Lors de la période de questions, le ministre Coderre a vigoureusement nié avoir jamais rencontré ou parlé à Charles Guîté."

Pourtant, l'honorable(???) Denis Coderre, président du Conseil privé de la Reine et ministre responsable de l'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada, n'a pas encore démissionné à ce que je sache.

Et voila qu'en UNE du Devoir d'hier, on apprend qu'un ancien vice-président de Groupaction, Alain Richard, a décidé de quitter le pays à la suite de menaces de mort. Cela ne m'arrive pas souvent, mais cette fois je dois féliciter le Devoir d'avoir sorti cette nouvelle et surtout de la mettre sur sa première page. Et de plus, on peut lire le texte au complet dans l'édition internet...

Lors de son passage à Groupaction, M. Richard a constaté que «l'obtention des contrats était annoncée d'avance. On savait les contrats qui allaient rentrer. C'est un sacrilège. Ça veut dire qu'il y a des boîtes qui ont répondu à des appels d'offres pour absolument rien».

"M. Richard soutient aussi avoir vu «des fonctionnaires se faire graisser la patte. J'ai aussi vu des sommes astronomiques passer dans les mains d'individus plutôt louches. J'ai vu, de mes yeux vu, et je vais témoigner.» Lors de son témoignage, M. Richard compte présenter «36 faits et gestes vérifiables. Pendant son témoignage, Myriam Bédard a dit ''j'ai entendu dire''. Moi, je peux vous confirmer qu'il n'y aura pas de ouï-dire. J'ai des documents et des listes pour le prouver»."

"C'est certain, M. [Paul] Martin ne paraîtra pas très bien lors de mon témoignage. [...] il est un ami de Claude Boulay [ancien président du Groupe Everest]. M. Martin ne peut pas ne pas être au courant.

Aussi grave que puisse être cette nouvelle, elle a passé bien après celle de la prise de pouvoir superficielle de Véronique Cloutier sur l'empire de son père, dans les bulletins de nouvelles. Les médias ont encore embarqué à fond dans ce qui n'est qu'un autre bon coup des firmes de relations publiques, pour faire oublier que le fondateur de la dite empire n'est pas aussi fin qu'on le dit dans les galas.
 
lundi, mars 29, 2004
 
Derrière la cravate...

La semaine passée, j'avais du temps à perdre et j'ai donc écouté Paul Arcand et son invité Roger Tabra. Et de cette entrevue, j'ai retenu ceci: Pour espérer faire carrière, les chanteuse doivent avoir de l'argent ou coucher avec une charogne cravaté. Ce n'est pas ce que Roger Tabra a dit textuellement, mais c'est ce que ça voulait dire.

Et même si je m'en doutais bien, de le voir confirmé par Tabra, ça m'a fait chier. J'aime beaucoup les artistes. Quand ils sont vrais, ce sont des êtres extraordinaires. Nous avons besoin d'eux. Ce sont des gens vulnérables et je trouve très regrettable que des écoeurants en cravate profitent de leurs faiblesses. J'insiste sur la cravate, parce que les plus voleurs dans notre société, ne sont pas en prison. Ils circulent librement et portent un déguisement qui masque complètement leur véritable personnalité.

Si ce qu'a dit Roger Tabra m'a fait chier, je peux dire que l'arrestation de Guy Cloutier m'a au contraire, provoqué une très grande joie. Et j'insiste, très très grande joie. J'ai malheureusement manqué l'hypocrisie médiatique qui a entouré cette arrestation, j'aurais vraiment aimé voir certains visages....

C'est vrai que Cloutier n'ayant pas encore été déclaré coupable, je devrais me retenir un peu, mais ça ne me tente pas. Parce que j'ai toujours en tête ce qu'a dit Roger Tabra à Paul Arcand...
 
mercredi, mars 24, 2004
 
Bonne question...

"Le Canada a-t-il besoin d'un service de renseignement de style CIA ?"

Pas du tout ! Mais comme les libéraux ont probablement des amis qui ont des amis dans l'espionnage...

On n'a pas plus besoin du futur "bouclier" américain, mais comme les lib...
 
 
Budget fédéral ou astuce de relation publique ?

Pour ma part, je choisirais la deuxième option. D'autant plus que c'est l'unanimité dans les médias. Il suffit que le gouvernement Martin promette de ne plus voler les Canadiens pour que tous les médias le croient sur parole, ne remettent rien en question, et lui donne la première page...

En UNE de La Presse aujourd'hui, quelle belle publicité... "Nous allons mettre en place un système moderne de gestion des dépenses et de surveillance des dépenses visant à prévenir le genre d'abus financiers qui ont provoqué tant de colère chez les canadiens.

Et que dire de celle du Devoir... "Prudence, frugalité, intégrité" On ne peut plus positif ! Et ce n'est pas l'éditorial dans les pages intérieures de ce journal, qui y changera grand chose, même si ce que le journaliste dit est vrai... et payant !

Il nous faudra chercher beaucoup pour trouver l'"expert" qui nous expliquera que le budget Goodale ne donne pas de "cadeaux" aux Canadiens maintenant, juste pour faire semblant qu'il est un gouvernement responsable. Et qu'on ne perd rien pour attendre durant la campagne électorale !

Parce que si l'opposition fait bien son travail, ce gouvernement devra distribuer beaucoup de bonbons, s'il veut être réélu. Avec les "munitions" que la "saine" gestion libérale lui a donné dans les dix dernières années, l'opposition devrait en principe, ne faire qu'une bouchée des libéraux lors des prochaines élections.

Je dis bien en principe...
 
 
Inconscience sociale...

En plus de nous empoisonner, ils veulent que ça soit à prix fort...

"L'industrie de la recherche pharmaceutique reproche au gouvernement du Québec de lui imposer des conditions qui limitent sa croissance, et menace de déménager."
 
mardi, mars 23, 2004
 
Plus grave que le scandale des commandites ?

Il faut vivre dans une démocratie franchement tordue pour que ce vol organisé ne soit pas remis en question...

"Selon la Presse canadienne, le ministre des Finances Ralph Goodale pourrait annoncer la vente des parts d'Ottawa au sein de Petro-Canada, une manne potentielle de trois milliards de dollars. Cette vente pourrait regarnir la trésorerie fédérale juste à temps pour une élection anticipée au printemps. L'argent pourrait aider à financer des promesses pré-électorales qui ne seront pas couvertes par ce budget, qui s'annonce prudent."

Si on comprend bien, Pétro-Canada n'appartient plus aux Canadiens, mais aux libéraux de Paul Martin. Si ce que nous apprend la Presse Canadienne est vrai, cela veut dire que Pétro-Canada, une entreprise qui est très loin des difficultés financières, sera vendu pour financer des promesses libérales. Et comme les libéraux ne devront leur ré-élection qu'à la pluie de dollars qu'ils auront laissé tomber dans aux "bonnes places", on peut dire qu'en vendant Pétro-Canada, ils commettent un vol au dépens de tous les Canadiens, sans exception.

Considérant que la très grosse majorité des propriétaires de médias profitent des magouilles autant sinon plus que les politiciens, cette vente se fera en douceur et de ce fait, passera inaperçue. Les "experts en analyse servile" au service de ces mêmes médias n'y verront rien, trop occupés à tergiverser sur le poisson qu'on a retrouvé à coté de son bocal, dans le living-room de la maison secondaire du père de Corneliu !

Mise à jour: "Ralph Goodale affirme par voie de communiqué qu'Ottawa se départira de ses 49 millions d'actions ordinaires de Petro-Canada au cours de l'année financiere 2004-2005."

Considérant que Pétro-Canada est une entreprise très rentable, il n'y a aucunes raisons logique de vendre. Gagez que les acheteurs sont déja connus et qu'ils n'attendent que le o.k. pour se manifester. Et le o.k. ne viendra pas avant les élections, au cas où un journaliste un peu égaré trouverait que cette vente est scandaleuse !
 
 
Belledune... ça pue !

Il faut souligner le "travail" des sept manifestants écologistes qui se sont enchainés hier au bureau de Paul Martin, pour réclamer la suspension de la construction d'un incinérateur à Belledune dans la Baie des Chaleurs. Bon d'accord, ils ont été arrêtés tôt ce matin mais au moins, ils ont essayé quelque chose d'un peu différent.

C'est dommage que les médias aient tant de temps à perdre pour des informations futiles, mais si peu pour des sujets comme cet incinérateur à Belledune. Si aujourd'hui vous avez tout votre temps pour rechercher dans l'information à la télé ou dans les journaux, vous risquez de "trouver" un journaliste qui posera une question à Paul Martin au sujet de Belledune.

Mais rien n'est sûr, vous aurez besoin de chance !
 
lundi, mars 22, 2004
 
L'industrie de la haine roule comme jamais...

Il faut avoir une pensée pour les innocents qui seront plusieurs à payer pour l'assassinat du leader Yassine par Israël. Je crois malheureusement que cet assassinat n'a qu'un but, générer plus de haine. Et ça ne manquera pas.

C'est triste de constater que le 1984 de George Orwell se réalise de plus en plus. Dans son livre, il parlait de guerre permanente. Il n'y a rien de mieux qu'un assassinat comme celui de Yassine, pour s'assurer... des ennemis permanents.

Et comme le mot résistant, dans le sens de résister à une occupation, semble disparu du dictionnaire des médias, nous devrons-nous y faire car des "terroristes", il y en aura toujours plus. Pour le bien-être d'une très petite minorité.

Soupir...
 
 
Si le P.Q. voulait vraiment la souveraineté...

"Les formations politiques doivent instamment mettre la partisanerie de côté pour forcer Ottawa à cesser «de venir piger dans nos poches, dans les poches des contribuables du Québec, pour se faire des surplus»"

Celui qui prononce ces paroles pleines de bon sens n'est pas Bernard Landry chef du P.Q., ni Gilles Duceppe chef du Bloc. Non, il s'agit plutôt d'Yves Séguin, le ministre des finances québécois. Pour ma part, je pense sincèrement que devant ce que dénonce le ministre, il n'y a qu'une solution, que le Québec reprenne ou plutôt prenne le total contrôle de ses taxes et impôts. Cela suffit les belles promesses "canadiennes", puisqu'elles n'aboutissent jamais à rien. Les libéraux fédéraux empiètent plus que jamais dans les compétences provinciales, et c'est grâce à cet empiétement qu'ils achètent leurs ré-élections, ils ne vont donc pas s'arrêter.

Ceci étant, considérant les magouilles dans l'histoire des commandites, le gaspillage dans l'enregistrement des armes à feu, la grosseur des surplus émanant de l'assurance-emploi pour ne nommer que ces exemples, le P.Q. s'il le voulait, aurait plusieurs occasions de faire la promotion de la souveraineté. Mais il ne le fait pas. Pourquoi ?

Depuis un mois ou deux, Yves Séguin le ministre des finances, ne cesse de dire que le fédéral devrait donner plus d'argent au province, d'autant plus qu'il en a beaucoup. Le gouvernement Martin fait la sourde oreille parce que les surplus fédéraux, même s'ils sont substantiels, il préfère les garder pour le saupoudrage électoral. Le P.Q. pourrait en profiter pour souligner qu'avec la souveraineté, ce problème ne se poserait pas. Il ne le fait pas. Pourquoi ?

La semaine passée, les péripatéticiennes siègeant à l'assemblée nationale ont voté à l'unanimité, une résolution exigeant(1) du gouvernement fédéral la reconnaissance du déséquilibre fiscal à l'égard des provinces. À l'unanimité, cela inclut les pleutres péquistes. Ils appuient le "quêtage" de notre argent de la part des ministres du gouvernement de mouton insignifiant, plutôt que de dire; cette résolution est inutile, ce qu'il faut c'est un Québec souverain. Pourquoi ?

Avec la souveraineté, on contrôlerait nos taxes et impôts. Si le Québec était souverain, il n'aurait pas besoin de mendier notre argent à des politiciens corrompus. Pourquoi le P.Q. dort au moment ou il aurait des occasions en or de faire la promotion de la souveraineté ?

Pour ma part, je pense que le P.Q. n'en veut plus du Québec souverain et ce, depuis bien avant le dernier référendum de 1995. Quand ils sont arrivés au pouvoir en 1976, nous avons eu la chance de voir un vrai gouvernement et un vrai leader à l'oeuvre. Malheureusement, cela n'a pas duré. Les ambitions souverainistes ont été rapidement remplacés par les ambitions personnelles. Le but premier du parti qui était l'indépendance du Québec est passée deuxième... après le pouvoir.

Puisqu'on est entre nous, laissez-moi vous raconter une petite histoire...

Au tout début de l'année 1995, je présente un projet au Parti Québécois qui consiste à rendre tous les militants souverainistes qui le veulent bien, "vendeurs de souveraineté". Avec des techniques de vente spécifiques, chaque militant aurait le "devoir" de convaincre une personne à la fois, de voter OUI au référendum. Cela pouvait être un parent, ami, collègue de travail, peu importe, mais il fallait convaincre au moins une personne, dans un court délai. Après deux ou trois semaines, un responsable devait s'enquérir des résultats auprès de chaque participant. Si le participant avait convaincu une personne, il était félicité et encouragé à en trouver une autre et une autre... jusqu'au jour du référendum. Chaque "nouveau convaincu" était invité à faire de même bien entendu.

Le suivi par le responsable à toutes les deux trois semaines et ce jusqu'au référendum, était très important pour garder la motivation à un niveau élevé, et pour faire le décompte des résultats. Dans le cas ou un participant n'aurait pas réussi à convaincre une personne, le responsable devait donner des arguments supplémentaires à son "vendeur" pour l'aider dans sa "tentative de vente". Je répète que le suivi était très important, parce que, comme dans la vraie vie, ils sont rares les vendeurs qui sont capables de se motiver seul.

J'avais présenté ce projet neuf mois avant le référendum de 1995. Le premier président de comté péquiste à qui j'en ai parlé, m'a fait poireauter jusqu'à ce que je me tanne et que je l'engueule vertement au téléphone. Se réveillant un peu, il a présenté mon projet à un bureaucrate de service à la permanence du P.Q. Comme celui-ci dormait autant que l'autre, j'ai du brasser encore la cage pour finalement me rendre jusqu'à la vice-présidente à l'organisation du référendum... qui pas beaucoup plus réveillé que ses confrères, m'a suggéré de me rendre à un congrès qui avait lieu à Québec pour parler de mon projet. Ce que j'ai fait.

Sur place, j'ai finalement rencontré Jean-Pierre Jolivet, mais comme j'ai bien remarqué qu'il ne faisait que semblant de m'écouter, je n'ai pas insisté. J'avais mis beaucoup de temps sur ce projet, mais j'ai abandonné après avoir finalement constaté, que ces gens étaient beaucoup plus intéressés par leur petite personne que par la souveraineté du Québec. Et puis mon idée ne pouvait pas être bonne, puisque je n'avais pas fait mon apprentissage à passer le balai pour le parti, je ne portais pas de cravate et je me crissais des bureaucrates... autrement dit, je n'étais pas membre de ce parti.

Le pire, c'est que quelqu'un m'avait prévenu au départ que le P.Q. ne voulait pas la souveraineté. Je ne le croyais pas !!!

Le projet que ces andouilles ont refusé était cependant tellement une bonne idée malgré tout que, depuis 1995, le Bloc et le P.Q. s'en servent allègrement... mais toujours trop tard, soit deux ou trois semaines avant le vote. L'un comme l'autre demandent à leurs militants de convaincre une autre personne de voter pour eux. Le premier à le faire fût Parizeau, deux semaines avant le référendum de 1995. C'était malheureusement trop tard, parce que cette idée ne sert à rien si elle n'exploite pas le potentiel "vendeur" des militants.

Maintenant, quand je vois un trou du cul comme Landry faire de la rhétorique sur l'indépendance du Québec, j'essaie juste de ne pas laisser monter la rage en moi. Parce que c'est clair que ce parti ne veut plus qu'une chose désormais, et c'est le pouvoir. Et s'ils doivent empissèter quelques naifs pour obtenir plus de votes lors de prochaines élections, ils ne s'en formaliseront surtout pas.

(1) Et qu'est-ce qu'il leur a répondu le futur premier ministre ? "En visite à Québec, M. Martin a indiqué que les provinces n'auront pas plus d'argent que les deux milliards promis il y a un mois, lors de sa réunion avec les premiers ministres provinciaux. Paul Martin refuse toujours de reconnaitre le déséquilibre fiscal entre Ottawa et les provinces."
 
dimanche, mars 21, 2004
 
L'Irak, un an trop tard !

Les lecteurs réguliers de ce carnet ont sûrement remarqué que je n'écris plus rien sur l'invasion de l'Irak. Comme j'ai l'impression que tout ce qu'on apprend de cette invasion n'est que mensonges, et qu'il est presqu'impossible de savoir ce qui se passe vraiment dans ce pays, je ne trouve pas utile d'en rajouter.

Je fais une exception aujourd'hui pour deux raisons. La première c'est La Presse, qui cette semaine nous a gratifié d'une série de textes sur; L'Irak, un an plus tard. Vu la quantité de journalistes travaillant pour ce quotidien, pourquoi les critiques sur cette invasion arrivent avec un an de retard ? Avant même que les yankees déclenchent les hostilités, les doutes sur les ADM étaient déja très présents. Moi je ne suis pas journaliste, je n'ai aucun budjet de recherche et pourtant j'avais bien vu le mensonge dans le slogan; Saddam doit désarmer !

La deuxième raison, c'est que les médias tentent de nous faire croire que la vie est meilleure pour les irakiens, depuis que des voleurs se sont emparés de leur pays. Et ça, même si je ne suis pas sur place, je n'arrive pas à y croire. Cette semaine à Radio-Canada, j'ai entendu un journaliste dire pourquoi c'était mieux depuis la chute de Saddam... les Irakiens avaient accès à plus de bien de consommation. Ils ne leur manquent plus que le caca-démie de Julie pour connaître le bonheur suprème !!!

Si j'écris sur l'Irak ce matin, c'est pour rappeler à mes lecteurs, que les journalistes sont toujours "embedded" dans ce pays. Ce qui veut dire qu'il ne faut croire à peu près rien de ce qu'ils nous racontent sur cette invasion, puisque c'est le Pentagone qui décide de ce que sera la nouvelle du jour.

Pour ma part, je pense que l'intérêt des américains en Irak, c'est de générer le plus de haine possible, comme les israëliens le font en Palestine. C'est dommage qu'on fasse tant de place dans les médias sur les attentats suicides, mais qu'on en fasse jamais ou presque sur le quotidien de ces victimes d'invasion. Sur le vol que les américains et les israëliens commettent dans ces pays.

Le retour de Bernard Derome au téléjournal de Radio-Canada n'y changera rien. Il est fini le temps où les médias avaient une réelle envie d'informer les gens. On nivelle par le bas, à l'exemple de TVA et du Journal de Montréal. Quand en tant que média d'information, ton objectif est de générer les meilleures cotes d'écoute, le but premier qui devrait être d'informer, se retrouve au deuxième sinon au troisième rang.

Même si les textes qu'on a pu lire dans La Presse de cette semaine sur "L'Irak un an plus tard" étaient intéressants, ils arrivent un an trop tard. Et de ce fait, ils sont à peu de chose près, inutiles. Le mensonge des ADM et la soif de pétrole étaient pourtant, tellement évident il y a un an...
 
jeudi, mars 18, 2004
 
Leader honnête recherché !

"«Quand c'est le gouvernement ou le Fonds de solidarité qui sont dans un projet, les dépassements de coûts sont écrits dans le ciel. Tout le monde en profite», soutient Me Jean Ratté, de l'Association patronale des entreprises de construction, qui représente les 1500 plus importants entrepreneurs du Québec."

Tous ces gens qui volent allègrement leurs concitoyens, mériteraient de vivre pendant au moins un an, uniquement avec l'assistance sociale. Sans rien d'autre. C'est scandaleux de voler les gens ainsi, tout comme il est scandaleux que les médias se taisent sur ces magouilles.

Imaginez tout l'argent qu'on économiserait, si on était dirigé par des gens honnêtes !
 
mercredi, mars 17, 2004
 
Une gauche au Québec... Où ça ?

Un texte paru aujourd'hui dans le carnet du caméléon me donne le goût d'approuver entièrement ce qu'il écrit...

"Avant la période des Fêtes, les grandes centrales syndicales du Québec, la FTQ, CSN, CEQ, CSD, SCFP, IGA, TPS et cie, promettaient un hiver chaud à Jean Charest. Dans leurs excès d’enthousiasme, certains leaders syndicaux allaient même jusqu’à dire que ça ressemblerait à une guerre nucléaire. Bref, il y avait de la manifestation dans l’air. Et depuis, …………………………….. rien…"

Et d'en rajouter !!!

Je n'ai mis qu'un extrait du texte, mais il est à lire parce qu'il dit les vraies affaires. Son auteur est un peu découragé et je le comprend très bien. Parce qu'à la lumière des "gestes" que pose où ne pose pas la gauche au Québec, c'est pas demain la veille que les changements favorables aux salariés apparaîtront.

Cette semaine, une nouvelle nous apprenait qu'un groupe était en formation pour devenir la gauche du PQ. Et bien si vous voulez mon avis, je trouve cette initiative un peu rigolote... et surtout inutile. Si ces gens pensent faire dévier le PQ à gauche, ils ont besoin de se lever tôt.

Non mais regardons les faits. Le PQ a détenu le pouvoir pendant les huit dernières années et qu'a fait son gouvernement pour les pauvres, à part "annoncer" des projets qui leurs viendraient en aide... et qui n'ont pas abouti ou qui ont été reporté ? Et maintenant, pour faire avancer la cause de la souveraineté, qu'a fait ce gouvernement ?

Landry a bien répété quelques niaiseries comme... "Le Québec sera un jour, assis à la table du concert des nations" ou quelque chose comme ça, mais cela n'a pas fait avancer la cause pour autant. Et surtout, on a presque pas entendu le PQ, quand le gouvernement fédéral a voté la loi sur la clarté référendaire, ce qui est très grave.

Or si vous voulez mon avis, ces gens qui veulent devenir la gauche que le PQ n'a plus, rêvent en couleur... et feront le bonheur de Bernard. Parce que tout ce qu'il veut le Bernard, c'est de reprendre le pouvoir. Et pour ça, il est prêt à promettre n'importe quoi... dont faire une place à la gauche dans son parti. Par contre, si jamais il le reprend ce pouvoir, on verra sa vraie nature, comme on l'a d'ailleurs vu dans son dernier mandat. C'est dommage que plusieurs l'ont déja oublié !

Dans son texte, le caméléon n'est pas tendre envers les syndicats et il a raison. Moi aussi j'ai énormément de misère à comprendre comment un si grand nombre de personnes ne peuvent trouver d'idées originales pour faire plier les gouvernements. Ils ont, il me semble, assez de moyens et d'effectifs pour vraiment influencer le cours des chose. Mais ce sont pour la plupart des intellectuels qui dorment trop souvent... et parfois dans le même lit que le patron.

Ce qui n'est rien pour aider malheureusement, car les besoins sont tellement criants.
 
 
Prostitution juvenile à Québec: Cherchez le proxénète !

Il y a de ces "chienneries" dont on voudrait qu'elles n'arrives jamais. Mais on n'y peut rien, là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie, disait je ne sais pas trop qui... Tout ça pour tenter d'exprimer le dégoût que me suscite une nouvelle. Tiens, voyez plutôt...

La fondation Scorpion, qui réclame depuis des mois la réouverture de l'enquête ayant mené à l'arrestation de Robert Gillet dans le dossier de la prostitution juvénile à Québec, promet des reçus d'impôt à ses donateurs... sans être reconnue par le fisc comme organisme de bienfaisance.

Cela veut dire que cette fondation qui au départ avait de noble intention, nous démontre là qu'elle est aussi minable que les clients et proxénètes qu'elle veut voir condamnés. Cela veut aussi dire, que si les bénévoles de cette fondation sont bien intentionnés, leurs dirigeants sont quand même des crapules, qui sur le dos de jeunes victimes, ramassent de l'argent et se font du capital publicitaire. La dirigeante de la fondation a envoyé une note à 1200 dirigeants d'entreprise pour leur quêter de l'argent. Pour faire rentrer l'argent un peu plus, elle utilise des mots qui jouent avec les tripes...

«Nous avons besoin de votre compréhension et de votre générosité afin, disons-le clairement, de sauver de jeunes vies humaines»... «Des reçus pour fin d'impôts seront émis»

C'est franchement dégueulasse. Ces jeunes filles dans la rue ne sont rien d'autre que des "trésors" de souffrance. Elles auraient besoin d'aide, mais que leur reste-t-il maintenant ? Une fondation qui n'a plus aucune crédibilité. Ceux qui avaient à coeur le sort des jeunes filles et qui voulaient que l'enquête se poursuive, devront en faire leur deuil. Sans crédibilité, comment voulez-vous être pris au sérieux ?

J'aimerais ça savoir ce que les deux "profiteurs" qui ont pris le contrôle des ondes radio à Québec, pensent de cette nouvelle...
 
mardi, mars 16, 2004
 
Scandale des commandites: C'est de notre faute !!!

Ça prend vraiment du front tout le tour de la tête pour être politicien. Ce matin, on apprend dans la Cyberpresse, que dans le scandale des commandites, Gagliano accuse la xénophobie d'être responsable de ce qui lui arrive. Non mais vous vous rendez compte ?

Et pendant que cette affirmation complètement imbécile de Gagliano fait la manchette, Coderre, Boudria et cie n'ont pas encore démissionné. Et les journalistes, ne disent rien, ils laissent passer. Mais ils seront tous là pour rapporter les "annonces" que Martin fera lors de sa tournée électorale de cette semaine au Québec.

Comme par exemple hier, ce menteur était en Abitibi pour un autre effet d'annonce...

"De passage en Abitibi lundi, Paul Martin s'est dit prêt à venir en aide aux éleveurs de bétail qui ont été touchés par la crise de la vache folle. Le premier ministre a affirmé que son gouvernement avait le devoir d'agir face à cette crise qui a eu des répercussions économiques importantes dans l'ouest et dans l'est du pays."

MAIS... "Il a cependant refusé de préciser les montants qu'Ottawa entend octroyer à l'industrie de l'élevage de bétail pour lui venir en aide.
"

C'est maintenant que les agriculteurs ont des problèmes, pourquoi attendre durant la campagne électorale pour juste annoncer de l'aide ? Pour changer d'idée après les élections parce que son ami Bush aura mis l'économie mondiale en presque faillite ? Et pourquoi les journalistes ne le soulignent-ils pas ?
 
dimanche, mars 14, 2004
 
22h11... un samedi soir...

On sort cette nouvelle...

Selon une ex-fonctionnaire, dans le scandale des commandites, Jean Chrétien et trois ministres savaient tout.

Et parmi ces trois ministres, Boudria et Coderre sont encore au gouvernement et N'ONT PAS ENCORE DÉMISSIONNÉ, contrairement à ce qu'avait promis Paul Martin. Nonobstant ce fait, ne trouvez-vous pas que c'est un drôle de temps pour sortir cette nouvelle ? Ils auraient voulu qu'on ne le sache pas qu'il ne s'y seraient pas pris autrement. En tout cas on ne peut pas dire que cette nouvelle a suscité un gros débat dans les médias. Pourtant je répète que Boudria et Coderre n'ont pas encore démissionné...

Dans la même veine odoriférante..., je ne sais pas si le propriétaire de la Gazette a quelque chose à demander à Paul Martin, mais c'était pathétique de voir celui-ci lundi matin, en gros plan sur la PREMIÈRE PAGE de ce journal, avec son sourire de politicien corrompu et hypocrite

Quelle belle publicité gratuite !
 
mardi, mars 09, 2004
 
Un pédant au crochet du contribuable...

On peut dire que Stéphane Dion ne s'exprime pas souvent, et c'est sans doute mieux ainsi. Non mais, à voir comment il protège ses amis libéraux dans l'histoire des commandites, à mon avis, ça frise l'indécence... et le titre de rampant de la semaine !

"Je tiens à répéter haut et fort que Jean Chrétien est un homme honnête, que Paul Martin est un homme honnête, qu'on a bien eu tort du côté de l'opposition de condamner Alfonso Gagliano parce qu'il pourrait dire des surprises. C'est un homme honnête. Je ne doute pas de l'honnêteté de mes collègues."

Il aurait pu rajouter... "Et moi un parfait imbécile de penser que cette sous-merde que sont les citoyens vont croire mes propos". Haut et fort qu'il dit !!! Je sais que ce n'est pas bon pour la santé mental de faire du ressentiment, mais je dois avouer que Dion m'en provoque un profond, d'ou la "douceur" de mes propos. Aujourd'hui était pour lui, la journée pour défendre ses amis. Dans cette lancée, il tente de de nous faire croire que Jean Pelletier est un type extraordinaire... à qui il faut pardonner ???

"Je tiens à ajouter que Jean Pelletier a été un grand serviteur de l'État. Que Jean Pelletier a bien servi ses concitoyens comme maire de Québec, comme chef de cabinet du premier ministre et aussi comme président d'une société d'État et qu'il en connaît un rayon sur l'avenir du transport ferroviaire au Canada. En ce sens, son départ est une perte. Ce que je demande, c'est quand la poussière sera retombée, qu'on n'hésite pas à consulter cet homme, qu'on n'hésite pas à s'inspirer de son savoir parce que c'est un grand serviteur de l'État et qu'il faut savoir un jour pardonner.

Est-ce que Stéphane Dion est en train de nous dire que Jean Pelletier était au courant des magouilles dans le scandale des commandites ? J'imagine que oui, puisque dans sa grande sagesse, il nous invite à pardonner ! Peut-être que l'on devrait lui poser plus de questions, puisqu'il semble en savoir plus que les Coderre, Pettigrew, Martin et cie.

Si jamais vous voyez un journaliste...

P.S. L'expression au crochet du contribuable dans son cas, c'est de se présenter dans un comté ou son élection est assurée. Ce type n'a définitivement pas assez de couilles pour se présenter dans un comté ou les gens ne votent pas les yeux fermés, ce qui n'est pas le cas de l'ouest de Montréal.
 
dimanche, mars 07, 2004
 
Le Caca-démie de Julie...

Cela fait un certain temps que Julie Snyder fait de la télévision et je ne sais pourquoi, mais j'ai toujours l'impression qu'il y a une odeur de "merde" qui flotte autour des émissions où elle est l'animatrice.

Plusieurs d'entre nous se souviennent qu'avant son "aventure" plus ou moins concluante en France, Julie animait "Le Point J" à TVA. Et que cette émission étant très populaire, parfois les invités, besoin de publicité oblige, devaient s'abaisser à exécuter les niaiseries que Julie avait imaginé, s'ils voulaient passer à son émission.

Et bien ça ne change pas avec Star Académie, sauf que cette fois, ce n'est pas des niaiseries que les invités doivent exécuter, mais des "bassesses". Autrement dit, les invités doivent faire semblant de croire que la fabrication d'"artistes" telle qu'on la voit à Star Académie, est tout ce qu'il y a de plus naturelle... et ma foi, la plupart réussissent assez bien.

Pour ma part, si j'étais caricaturiste, la caricature que je dessinerais pour imager ce que je pense de ce concept, serait un genre de moulin pour broyer de la viande avec à l'entrée, les "académiciens" et à la sortie, des milliers de beaux dollars... qui tombent dans les poches de Julie et de son petit ami PKP !!! Parce que c'est évident que les dollars pleuvent dans ce concept tout ce qu'il y a de plus convergent. D'ailleurs, je serais curieux de savoir le cachet qu'on donne aux invités. Je l'imagine assez élevé. Ça ne peut faire autrement que je me dis, puisque cette émission se rapproche beaucoup de la nullité... et que malgré tout, à peu près tous ce qu'il y a d'artistes au Québec, va y participer.

Que pensez maintenant de la chanson-thème de l'émission ? Moi, elle me soulève des nausées. Non mais, je veux bien croire que Jacques Michel a besoin d'argent, mais est-ce une raison pour travestir une si belle chanson ? Ceux qui la "chantent" à tous les dimanches soir dans un "gala" plus que douteux, ne comprennent à peu près rien au sens des paroles de cette chanson. Et manifestement, Jacques Michel l'a oublié aussi ! Pourtant, il ne s'est pas levé le "nouveau jour", comme il le chantait dans les années 70... ou si, mais pour une classe de la population seulement !

J'ai eu la chance de rencontrer quelques artistes dans mes "aventures", et je demeure convaincu que ces êtres exceptionnels ne se fabriquent pas. Et je suis aussi convaincu que leur expérience de vie y est pour beaucoup dans leurs talents. Ceux que le caca-démie de Julie nous propose, sont déja tous assurés de participer à une tournée, tout comme ils savent qu'ils feront un album... avant même que le premier d'entre eux soit éliminé. Stéphane Laporte serait-il devenu par je ne sais quelle magie, un si grand découvreur de talent ? Ce n'est visiblement pas le cas, il me semble.

Je sais que je fais grincheux dans mon coin quand je parle de cette émission, puisqu'elle est écoutée par plus de deux millions de téléspectateurs... malheureusement ! Et bien je vais quand même me permettre de "grincher" un peu plus en disant que c'est là, l'exemple parfait du nivellement de la qualité par le bas. Et que dans une échelle calculant le niveau d'excellence, le caca-démie de Julie ne se classerait pas plus haut que le Journal de Montréal, ce qui n'est pas nécessairement un signe de distinction, vous en conviendrez.

 
samedi, mars 06, 2004
 
Une opération de relation publique, qu'on n'a pas fini de payer...

Dans la nouvelle suivante, les opposants sont d'un coté, un honnête homme, et de l'autre une véritable clique, qui a tout mit en oeuvre pour le "salir"... avec l'argent du contribuable, bien entendu !

"La Banque de développement du Canada a dépensé 4,3 millions de dollars dans la bataille judiciaire qu'elle a finalement perdue contre son ancien président, François Beaudoin."

C'est encourageant(sic) quand on sait que tous ceux que valet rampant a mis à la porte suite au scandale des commandites, se promettent de contester leur congédiement !!!
 
jeudi, mars 04, 2004
 
Quand un Publi-Sac se prend pour un média d'information...

"De 1993 à 2002, les huit agences impliquées dans le scandale des commandites et de la publicité ont versé près de 650 000 $ au Parti libéral du Canada et à ses candidats"

WOW... Le scandale des commandites fait la UNE du Journal de Montréal. Devrait-on sauter de joie ? Ériger une statue à Pierre-Karl Péladeau ? Donner le prix Pullitzer au journaliste qui a découvert cet incroyable "scoop" ?

Peut-être pas ! Car si on y regarde de plus près, ce "scoop" sent plutôt la manipulation à plein nez. Ce journal, qui aujourd'hui fait semblant d'informer, prend vraiment ses lecteurs pour des imbéciles, si on regarde les chiffres impliqués. Moins de 1% de l'argent volé. Exemple: Groupaction, 120.842$ sur une période de 10 ans, i.e seulement 12.000$/année... à un parti qui le servait si bien ??? Il manque des chiffres quelque part... La compilation n’inclut pas les sommes versées au Parti libéral l’an dernier, pas plus que celles possiblement versées à des fondations anonymes, tel que le permettait la loi avant le 31 décembre dernier.

Mais là où cette "enquête" sent encore plus la manipulation, c'est quand on laisse dire à Jean Lapierre: «On n’est pas pour faire une campagne électorale avec de l’argent souillé». Comme si tout-à-coup, ce monsieur ainsi que ses amis étaient devenus des modèles de vertu.

Ce n'est pourtant pas le cas. Lapierre est toujours le lieutenant québécois d'un premier ministre qui a enregistré sa compagnie à la Barbade pour ne pas payer d'impôt au Canada. Un premier ministre qui savait tout du scandale des commandites, mais qui a préféré se taire. Le chef d'un parti qui se fout complètement des contribuables et les volent à qui mieux mieux.

Il me semble que si j'étais journaliste, les doigts me crisperaient d'écrire que Lapierre ne veut pas faire campagne avec de l'argent souillée, quand dans la réalité, on sait très bien que sa "nouvelle" conscience est purement électoraliste.

 
mercredi, mars 03, 2004
 
Se tenir debout...

J'ai beaucoup voyagé en travaillant au Québec et je peux me compter chanceux d'avoir visité presque toutes les régions. Je sais parce que je l'ai vu de mes yeux, que nous avons un pays superbement beau. Et je sais aussi que si on veut, dès que l'on sort des grands centres, on y rencontre des gens tous plus gentils les uns que les autres.

Une des régions québécoises particulièrement belle à visiter, c'est la Gaspésie. Les paysages sont majestueux et les gens, extrèmement chaleureux. Si je pense à eux aujourd'hui, c'est que j'ai travaillé une semaine au début des années 80, à Chandler, là où près de 250 travailleurs viennent d'apprendre que leur usine ne rouvrira pas. Cela fait longtemps et je me rappelle encore comment j'avais adoré l'endroit... et les gens.

Cette fermeture d'usine est un véritable drame. Ceux qui sont "assis" sur un emploi à vie ou qui sont à l'aise financièrement, ne comprendront pas, mais il s'agit d'un drame, parce que 250 emplois perdus dans une petite ville comme Chandler, c'est énorme. Quand ils ont arrêtés les travaux il y a un mois, quelque 700 personnes travaillaient sur le chantier. On parle de 250 emplois à la Gaspésia, mais il y a aussi les emplois indirectes dont on ne sait combien seront perdus. Sachant que, pour faire rouler l'économie, il faut que les gens travaillent, quelle perspective maintenant pour les habitants de Chandler ? Les promesses de mouton insignifiant ?

Je ne prétend pas connaître toutes les solutions, mais parfois en rêvant, je me permet de penser que si le Québec avait un ou une vrai(e) leader... et tout ces impôts, il serait mieux outillé pour faire face à ces fermetures d'usines. Présentement, le gouvernement fédéral "déborde" de beaux dollars, alors qu'Yves Séguin ne cesse de dire que les finances du Québec sont à sec. Il est obligé de quêter de l'argent qui nous appartient, c'est grave. Surtout qu'il ne l'aura pas !

Dans les coffres du gouvernement fédéral présentement, il y a près de 25% de ces beaux dollars qui appartiennent au Québécois. Et qu'avons nous en retour de cette argent ?

Des représentants qui nous volent à tour de bras. Des représentants qui font tout, sauf nous représenter. Des représentants qui, pour obtenir les votes des Canadiens anglais, méprisent les Québécois, comme Stéphane Dion l'a si bien fait avec sa loi sur la clarté référendaire. Des représentants de plus en plus arrogants et menteurs. Et la cerise sur le sundae ? Les Canadiens anglais qui nous haïssent de plus en plus !

Hmm..., je nous verrais très bien avec un seul gouvernement à contrôler. Le Québec a suffisamment de ressources pour devenir un pays qui est capable de nourrir tous son monde, sans devoir ramper devant personne. Ce qui me convainc, c'est la quantité phénoménale d'argent que les opposants ont mis dans les référendums de 1980 et 1995. Ils en ont mis énormément, car ils ont eu très peur de perdre le Québec. D'ailleurs, le Canada se serait retrouvé en bien plus grande difficulté que le Québec, si ce dernier avait opté pour la séparation.

Malheureusement, ce n'est pas avec les leaders souverainistes actuels que nous y arriverons. Bernard Landry pour un, est prêt à promettre n'importe quoi, juste pour reprendre le pouvoir. Pourtant, si ce type n'était pas si égoiste, il laisserait sa place. Présentement, il nuit à la cause. Il a eu sa chance et il l'a raté, au suivant !

Il faut savoir se retirer. Le Québec aurait besoin d'un vrai leader, pas d'un rhétoricien périmé.
 
mardi, mars 02, 2004
 
Jean Pelletier: Le "gars des vues" est content !

Quand j'ai écrit hier que Jean Pelletier ne serait pas indemnisé suite à son congédiement, je rapportais ce que le journaliste de TVA avait dit dans son reportage au bulletin de nouvelles de 17h00. Mais là, je n'en suis plus certain. Aujourd'hui, si on se fie à un autre média du groupe Québecor, on apprend que les conditions de séparation sont CONFIDENTIEL !!!

"La destitution de M. Pelletier prend effet immédiatement. Les conditions de séparation, avant la fin de son contrat le 31 août 2006, figurent dans une annexe «confidentielle de son contrat», a expliqué hier un porte-parole du Bureau du Conseil privé." Et pourtant dans Le Soleil, on apprend que... "Quittant dans la controverse, il n'aura droit à aucune indemnité de départ."

Qui croire ?

J'ai envoyé un courriel au journaliste du Soleil pour lui demander des explications et voici une partie de sa réponse: J'ai parlé au ministre Valeri au téléphone et il me l'a assuré à plusieurs reprises, de trois façons différentes (son salaire cesse aujourd'hui: il ne recevra plus rien à partir d'aujourd'hui: aucune indemnité de départ ne lui sera versée: nous n'avons pris aucune entente en ce sens). Même réponse de l'attaché du premier ministre Martin. J'ai aussi envoyé un courriel au journaliste du Journal de Montreal et là, je n'ai pas encore reçu de réponse. Si j'en ai une, vous la verrez dans les commentaires.

Que pensez maintenant de la raison invoquée pour le congédiement ? Une autre belle astuce de politicien ? Tout à fait !

Malgré le fait que Pelletier était plongé dans les commandites jusqu'au cou, les raisons de son congédiement ne seront pas pour malversations, ni pour escroqueries... euh... ni pour sa participation dans ce scandale, mais pour des propos déplacés !!! C'est pas sérieux. En première page du Devoir, on aurait pu espérer un certain esprit critique, mais non... "Ses propos à l'endroit de Myriam Bédard lui ont coûté son poste". Sachant que si Pelletier voulait, il pourrait contester ce congédiement et aurait de très bonnes chances de gagner, cette raison à elle seule ne peut pas tenir la route... même si Paul Martin le dit.

Et le Devoir n'est pas le seul à ne pas poser plus de questions, puisque c'est l'"unanimité" dans tous les médias. On rapporte les propos d'un type qui ment tellement, que ça le fait bégayer... comme si de rien n'était. À quoi ça sert d'être journaliste dans ces conditions ? Ce n'est pas parce que Paul Martin dit qu'il congédie Pelletier pour ses propos déplacés qu'on doit le croire sur parole. "Il a nié que le congédiement de Jean Pelletier soit une forme de vengeance envers Jean Chrétien, réaffirmant que ce licenciement n'était dû qu'aux commentaires qu'il a émis la semaine dernière." La rigueur journalistique demanderait qu'on questionne un peu plus profondément il me semble.

Parce que la vraie raison du congédiement de Pelletier ressemble beaucoup plus à ceci; Congédié avec sa permission, pour faire semblant que Paul Martin prend le taureau par les cornes dans le scandale des commandites. Ce congédiement s'intègre parfaitement dans la campagne de relation publique qui vise à nous faire oublier qu'il est impossible que Paul Martin n'ait rien su de ces magouilles. Je suis à la veille de croire les médias sont tous devenus des filiales de la Canada Steamship Lines.

Je termine ce billet avec une phrase dite hier, par un fonctionnaire au comité des Comptes publics, qui à elle seule, en dit beaucoup sur les noms des responsables du scandale des commandites...

«Ce n'est pas tous les jours que vous recevez une soumission du Conseil du trésor pour améliorer les communications, accompagnée d'argent sonnant, qui est signée à la fois par le ministre et le premier ministre. Je n'avais pas besoin qu'on me fasse un dessin ! »
 
lundi, mars 01, 2004
 
Jean Pelletier: Son congédiement... calculé aussi ?

Sans aucun doute !

Il faut savoir que Jean Pelletier est depuis longtemps, très proche des libéraux. Il a été de 1993 à 2001, l'homme le plus puissant après Jean Chrétien, selon un *journaliste de Radio-Canada. Comme il ne voudrait surtout pas que ses amis perdent le pouvoir, il accepte de se sacrifier. Mais parce que Jean Pelletier est très "pesant" au parti Libéral, je suis convaincu que son congédiement a été négocié.

Malheureusement, on ne connaîtra pas les conditions de ce congédiement. Apparemment qu'il part sans prime de séparation et c'est possible, d'autant plus qu'il n'en a nullement besoin. Mais on ne sait pas tout et nos médias ne sont pas intéressés d'en savoir plus...

Pour que le gouvernement Martin puisse avoir une majorité de députés au parlement lors des prochaines élections, il ne peut pas se fier sur sa saine administration, car il ne serait pas réélu. Il doit absolument profiter du fait que les Conservateurs auront peu de temps pour s'organiser après avoir élu leur chef, et pour se faire, il doit faire vite et déclencher les élections le plus tôt possible.

On voit que tout est mis en oeuvre pour qu'on oublie le plus vite possible cette histoire de commandites. Et le congédiement de Pelletier fait partie de ce calcul. Même si valet rampant n'a pas encore démissionné, il savait tout de ces magouilles. Le contraire est, soit impossible, soit il était un ministre des finances totalement incompétent. Ceci étant, ses conseillers travaillent très fort pour en faire un héros malgré tout, et malheureusement, les médias tombent dans le panneau... ou collaborent, c'est selon !

Ce qui fait que les libéraux ne sont pas à la veille de perdre le pouvoir... malheureusement !

*Le journaliste a aussi dit dans son reportage, que la semaine passée, Paul Martin n'avait pas de raison valable pour congédier Jean Pelletier. Pourtant trente secondes plus tôt, il disait que Pelletier était le plus puissant après Jean Chrétien, plus puissant même que les ministres.

Et il nous dit que Martin n'avait pas de raisons valables pour le congédier ??? Est-ce que le journaliste pense sérieusement que Pelletier ne savait rien des commandites ???
 
 
Jean Pelletier: Propos méprisant mais, ô combien calculé !

Que dire de cet ex-chef de cabinet de Jean Chrétien, sinon qu'il est un très habile politicien ? C'est vrai que ce n'est pas évident...

«Je ne veux pas être méchant pour elle, mais c'est une pauvre fille qui fait pitié, une fille qui n'a pas de conjoint, à ce que je sache. Elle a la tension d'une mère monoparentale qui a des responsabilités économiques».

Non, je comprend que le mot écoeurant vient plus facilement à l'esprit qu'habile politicien quand on pense à ce qu'il a dit, mais c'est ce qu'il voulait. Dévier le débat. Ce que Myriam Bédard dénoncait était trop gros, il ne fallait pas laisser les médias "grossir" l'affaire. Et les médias comme prévu, ont embarqué à fond l'indignation, mais rien ou presque sur le fond de la lettre.

Myriam Bédard a travaillé à Via-Rail, elle en a vu des factures exagérées. Le triste "sir" ne voulait surtout pas que ce qu'elle a vu soit la nouvelle du jour. Il était chez Via-Rail à l'époque où Mme Bédard y a travaillé et il sait que ce qu'elle dit est vrai. N'oublions pas que dans le scandale des commandites, Jean Pelletier est probablement le magouilleur en chef, ou sinon son bras droit... et il est encore bien en poste.

Pour résumer donc, je suis presque convaincu que Jean Pelletier, en insultant Myriam Bédard avec des mots très "sales", s'assurait que ses propos ferait les manchettes plutôt que la lettre de Mme Bédard. Et il a eu raison, aucun médias n'a vraiment parlé de ce que contenait la lettre envoyée à Paul Martin.

Et Pelletier n'a eu qu'à s'excuser "sincèrement" à la fin de la journée, alors qu'il aurait bien mérité d'être congédié. Vous vous rappelez il y a peine deux semaines ? Valet rampant trouvait "horrible" ce qui était arrivé, et promettait le coeur sur la main, de faire payer les coupables.

Il semblerait que la facture ne sera pas trop salée. Et nous, encore une fois bernés !
 

Bienvenue chez M.PITOU

Ici, vous êtes chez vous à la condition de connaître la définition du mot respect !
Vous pouvez ne pas être d'accord avec moi. Si vous avez des arguments solides, je pourrais changer d'idée... pourquoi pas !
Si vous pompez trop, calmez vous un peu et revenez.

De mon coté, je tenterai de faire la même chose !


Guy Vandal
M.PITOU


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***Curriculum PITOU***

Prénom: Guy
Nom: Vandal
Age: 46 ans
Sexe: Devinez...
Scolarité: Perdu un peu de temps à l'UQAM en science politique.
Profession: Je pratique ce que l'on pourrait nommer; vendeur à la pige. Ce n'est pas ce que j'aime le plus, mais c'est ce qui me permet de gagner ma vie. Et comme je n'ai pas encore appris à me mettre à genoux devant un patron, je suis chanceux d'avoir ce talent. Depuis janvier 2004, j'enseigne la vente, à des jeunes de préférence, par le biais d'une campagne de financement.
Expérience de travail: Un livre ne serait pas suffisant mais... disons que j'ai connu plus d'une centaine d'employeurs ! Selon moi, ce n'est pas de l'instabilité. C'est plutôt le fait que je ne respecte pas ceux qui ne me respectent pas et que je ne suis pas hypocrite ni diplomate. De plus je n'aime pas plafonner. Je travaille au même endroit depuis janvier 2004, un record dans mon cas !
Pourquoi ce carnet ? Pour me défouler et apprendre à écrire.
Pourquoi ce "Curriculum PITOU" ? J'ai pensé que les lecteurs voudraient peut-être savoir qui est le "chien" qui se cache derrière M.PITOU.
Première expérience avec un parti politique: Réal Caouette et le Crédit Social... j'avais 12 ans !
Si je gagnais à la loto: Je tenterais de mettre sur pied un média qui agit pour améliorer le sort de la population.
Je rêve: Que je n'écris pas pour rien.
Appartenance politique: Alloiste... un obscur groupuscule comprenant deux membres... bénévoles !
Ambition politique: Se débarrasser pacifiquement de tous les politiciens et les remplacer par une vraie démocratie grâce à internet.
Pourquoi le nom de M.PITOU ? J'écrivais des horoscopes humoristiques avec ce pseudonyme il y a quelques années dans le journal étudiant du CEGEP St-Laurent. C'est parce que je connaissais celle qui était rédactrice en chef et non à cause de mon charme que j'ai eu le poste... évidemment ! J'ai aussi sévi avec ce pseudonyme, sur un site, Pssst, où je ne me suis pas fait que des amis et qui est mort maintenant.

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